Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a salué la signature de l'accord d’« unité nationale », négocié par la Chine, visant à réunifier le Hamas et les autres groupes de résistance palestiniens.
« Je pense que toutes les mesures vers l'unité doivent être accueillies et encouragées », a indiqué, mardi 23 juillet, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU.
Guterres « se réjouit de la signature de la Déclaration de Pékin par les groupes palestiniens », a-t-il indiqué.
Le Hamas a affirmé avoir signé un accord à Pékin avec d'autres groupes palestiniens, dont le Fatah, pour travailler ensemble dans le sens de l’« unité nationale ».
Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du Hamas, a fait cette annonce après avoir rencontré le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi et des représentants d'autres groupes palestiniens, à savoir le Fatah, le Jihad islamique, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP).
Les responsables chinois l'ont décrit comme un accord visant à maintenir le pouvoir palestinien sur Gaza une fois la guerre génocidaire israélienne terminée.
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a rapporté que les envoyés palestiniens avaient convenu de mettre en place un « gouvernement intérimaire de réconciliation nationale » pour gouverner la bande de Gaza de l’après-guerre.
En outre, Pékin a appelé à un « cessez-le-feu global, durable et soutenable », ainsi qu’à des efforts censés rétablir le droit des Palestiniens à l'autodétermination et à la pleine reconnaissance de l'État palestinien auprès des Nations unies.
Le ministre Israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a accusé le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, dont le parti Fatah a signé l’accord, d’avoir soutenu les groupes de résistance qui ont lancé l’opération Tempête d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023.
Le Hamas a déclaré que l’administration de Gaza après la guerre était une affaire palestinienne interne et que le groupe n’en discuterait pas avec des parties étrangères.
Selon des responsables de ce mouvement de résistance, le gouvernement d’après-guerre ouvrira la voie à des élections générales dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée.
Le Hamas a exigé à plusieurs reprises qu’Israël se retire de tout le territoire de Gaza après un cessez-le-feu.