Selon le journal israélien Yediot Aharonot au moins 30 000 personnes se sont rassemblées samedi soir dans le quartier de Kirya, près des locaux du ministère israélien des Affaires militaires en guise de protestation contre la politique de Netanyahu et son échec à libérer les prisonniers.
A la suite de l'annonce sur les avancées faites dans le dossier de la libération des prisonniers et dans le contexte du voyage à Washington de Netanyahu, des milliers de personnes ont manifesté en exigeant la conclusion d’un accord avec le Hamas et la fin de la « tromperie » ; voulant dire par là que Netanyahu cesse de les mener en bateau ; a rapporté le journal israélien Calcalist.
Comme les semaines précédentes, un grand nombre de manifestants se sont également rassemblés cette semaine sur une place à Tel-Aviv en exigeant la libération des prisonniers retenus captifs par le Hamas depuis 288 jours, ajoute la même source.
Ils ont baptisé la réunion du samedi soir « L’accord d’avant le Voyage » et, exigé la dissolution du cabinet et la tenue d’élections anticipées.
Outre Tel-Aviv, des rassemblements similaires ont eu lieu aussi à Qods et à Césarée où réside Benjamin Netanyahu.
Lors d'une manifestation organisée au pont Begin, près du siège du ministère des Affaires militaires, les proches des prisonniers ont exigé un accord immédiat pour la libération de leurs enfants et la démission de Netanyahu.
La mère de l'un des prisonniers a demandé au Premier ministre israélien de signer l'accord ce soir. Elle a affirmé précisément :
« Tout est prêt pour signer l'accord. Tout était prêt il y a quelques semaines, mais Netanyahu met des bâtons dans les roues. Il pose de nouvelles conditions. Contrairement aux allégations de Netanyahu, les responsables de la sécurité soulignent qu’il n’y a aucun obstacle sécuritaire à la conclusion de l’accord ; que tous les obstacles ont été levés. Que les seuls obstacles restants sont des obstacles politiques et non légitimes et que seule une personne pose ces obstacles. »
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« Netanyahu part en voyage pour faire un discours au Congrès, alors même qu’il est ici face à sa dernière chance pour conclure un accord. Au lieu de rester et de conclure l’accord, il s’en va au Congrès pour signer l’accord sur l’enlèvement des personnes. S’il est prêt pour partir en voyage, pourquoi il ne va pas au Qatar ou encore au Caire ? Mieux encore, pourquoi il ne s’assied pas dans son bureau ? Non, Monsieur veut aller à Washington et y faire son show ! », a ironisé Lapid.
