Le chef d’un groupe de résistance libanais, qui est aussi un commandant du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas), a été assassiné lors d’une frappe de drone israélienne dans l’est du Liban.
Selon les médias libanais, Mohammed Hamid Jabara, chef du groupe de résistance libanais Al-Jamaa al-Islamiya, est tombé en martyr, jeudi 18 juillet, à la suite d’une frappe aérienne israélienne qui a visé sa voiture dans le village de Ghazze (Bekaa occidentale) au sud-est du Liban.
Le Hamas et le groupe de résistance libanais Al-Jamaa al-Islamiya, ainsi que son aile armée connue sous le nom de Forces Fajr, ont confirmé la mort en martyr de Jabara lors d’un « raid sioniste perfide » dans la Bekaa occidentale.
En réaction à cet assassinat, le groupe de résistance libanais a déclaré dans un communiqué que les factions de la Résistance islamique au Liban maintiendront leur unité et leur résilience face au régime israélien.
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Bassam Hamoud, vice-président du bureau politique d’Al-Jamaa al-Islamiya, a réitéré l’engagement de ce groupe à faire face à l’agression israélienne et à soutenir la cause palestinienne.
La Résistance islamique du Liban, dirigé par le Hezbollah, a formé un front redoutable pour améliorer l’efficacité de leurs opérations contre les forces d’occupation israéliennes.
Plus tôt ce mois-ci, le Hezbollah a déclaré qu’Israël avait assassiné l’un de ses hauts commandants, Mohamed Na'meh Nasser, lors d’une frappe aérienne dans le sud du Liban.
Les échanges de tirs entre le Hezbollah et Israël se sont intensifiés depuis que le régime sioniste a assassiné Sami Taleb Abdallah, un haut responsable du Hezbollah, en juin. Cet assassinat a incité le Hezbollah à mener, en guise de représailles, ses plus grandes attaques de drones et de roquettes contre des cibles israéliennes dans le nord de la Palestine occupée.
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Le Hezbollah a indiqué à de nombreuses reprises qu’un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza serait la seule solution qui existe pour restaurer le calme à la frontière libanaise entre le Liban et la Palestine occupée.
Le mouvement libanais a repoussé deux guerres israéliennes contre le Liban en 2000 et en 2006 ; forçant dans tous les deux cas l’armée du régime de Tel-Aviv à battre en retraite de manière humiliante.
