Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a averti que le Liban serait « sans aucun doute un enfer sans issue pour les sionistes » si le régime israélien osait y étendre la guerre.
Ali Bagheri Kani s'est exprimé mardi soir lors d'une conférence de presse à l’issue d’une réunion avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au siège des Nations unies à New York.
Les deux hommes ont discuté de l’état actuel des relations entre l’Iran et la Russie dans divers domaines et ont échangé leurs points de vue sur les questions régionales et internationales, en particulier les crimes israéliens à Gaza et la nécessité urgente de mettre fin au génocide des Palestiniens dans la bande de Gaza.
« Les sionistes ne peuvent pas compenser leurs pertes à Gaza en étendant la guerre dans d’autres zones de la région, ils s’enfonceront de plus en plus dans un bourbier », a souligné le chef de la diplomatie iranienne.
Au sujet des tensions entre Israël et le mouvement de résistance libanais Hezbollah, il a indiqué que « l’expérience a prouvé que plus les sionistes attisent les tensions et commettent des crimes dans la région, plus ils s’enfoncent dans un bourbier de dangers graves ».
Rappelant les défaites historiques d'Israël face aux combattants du Hezbollah en 2000 et 2006, le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim a souligné qu'en cas d'une nouvelle guerre, le Liban serait certainement « un enfer sans issue pour les sionistes ».
Le Hezbollah et Israël échangent des tirs meurtriers depuis octobre 2023, peu après que le régime a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza à la suite d’une opération surprise du groupe de résistance palestinien Hamas.
Il s’est engagé à mener des attaques de représailles contre le régime sioniste tant que ce dernier poursuivra ses exactions à Gaza, qui a jusqu’à présent fait 38 710 morts, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 88 000 blessés.
Les responsables du Hezbollah ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils ne voulaient pas d’une guerre avec Israël, mais que si cela se produisait, ils seraient prêts à se défendre.
Les deux guerres israéliennes menées contre le Liban en 2000 et 2006 se sont heurtées à une ferme résistance du Hezbollah, ce qui a entraîné le retrait du régime dans les deux conflits.
