Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, rejette catégoriquement les allégations des médias américains concernant l'implication de l’Iran dans la tentative d'assassinat contre l’ancien président américain Donald Trump.
Nasser Kanaani, porte-parole de la diplomatie iranienne a réagi, mercredi 17 juillet, aux rapports des médias américains selon lesquels les autorités américaines ont obtenu, il y a plusieurs semaines, des renseignements d’une « source humaine » concernant un plan fomenté par Téhéran visant à assassiner Trump.
Une tentative d’assassinat a visé l'ancien président américain, Donald Trump alors qu’il faisait campagne à Butler, en Pennsylvanie. Trump a survécu à une blessure à l’oreille droite.
« La RII rejette fermement les allégations de toute implication dans l'attentat contre Donald Trump bien qu'elle se soit engagée à poursuivre les voies légales pour traduire celui-ci en justice pour avoir ordonné l’assassinat du principal commandant antiterroriste de la République islamique, Qassem Soleimani, en 2020. De telles allégations ont des objectifs politiques biaisés », a ponctué le porte-parole de la diplomatie iranienne.
Le général Soleimani, ancien commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI) ainsi qu’Abou Mahdi al-Mohandes, ancien chef adjoint des Unités de mobilisation populaire irakiennes, et leurs compagnons ont été tués en martyr lors de l’attaque terroriste menée sur ordre direct de Donald Trump, près de l’aéroport international de Bagdad, le 3 janvier 2020.
Les deux commandants étaient très respectés dans toute l’Asie de l'Ouest en raison de leur rôle clé dans la lutte contre le groupe terroriste Daech, en particulier en Irak et dans la Syrie voisine.
Plutôt dans la journée, la mission permanente de l’Iran auprès des Nations unies a également réagi aux allégations des médias américains, les qualifiant d'« infondées » et de « malveillantes ».
La mission a néanmoins affirmé que « du point de vue de la République islamique, Trump est un criminel, qui doit être jugé et puni par un tribunal pour avoir émis l’ordre d’assassiner le général Soleimani. L’Iran a choisi la voie légale pour le tenir responsable ».