Des milliers d'Iraniens se sont rassemblés dans la province méridionale de Kerman pour rendre hommage au commandant en chef de la lutte antiterroriste, le général Qassem Soleimani, à l'occasion du quatrième anniversaire de sa mort en martyr, le 3 janvier 2024.
Des milliers d’Iraniens ont afflué vers la province de Kerman, dans le sud-est du pays, pour rendre hommage au commandant en chef de la lutte antiterroriste, le général de corps d’armée Qassem Soleimani, qui a été assassiné avec plusieurs de ses compagnons lors d’une frappe de drone américain en 2020 dans la capitale irakienne de Bagdad.
La ville natale et le lieu de sépulture du général Soleimani ont accueilli mercredi 3 janvier une foule de partisans du commandant légendaire, de tous les horizons et couches sociales.
En marge de la cérémonie, 1 300 éminents experts et conférenciers ont été invités à s'exprimer sur la personnalité et les anecdotes du général Soleimani. 13 forums de discussion sont mis en place et 1 000 volumes de livres sur sa biographie et son idéologie sont présentés, selon les autorités de Kerman.
Ces dernières prévoient une hausse de 30% du nombre de visiteurs sur le lieu de sépulture du général Soleimani par rapport à l’année dernière.
Le général Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), et Abu Mahdi al-Muhandis, commandant en second des Unités de mobilisation populaire irakiennes, et leurs compagnons ont été assassinés dans une frappe de drone commanditée par l'ex-président américain Donald Trump, près de l'aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020.
Les deux commandants étaient très vénérés dans tout le Moyen-Orient en raison de leur rôle clé dans la lutte contre le groupe terroriste Daech dans la région, notamment en Irak et en Syrie.
Moins d'une semaine après l'attaque, le Parlement irakien ont approuvé un projet de loi exigeant que le gouvernement expulse du pays toutes les forces étrangères dirigées par les États-Unis.
Le CGRI a également ciblé la base américaine d’Aïn al-Assad, dans la province occidentale d’al-Anbar, en Irak, avec une salve de missiles en représailles à l’assassinat du général Soleimani.