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Gaza : Israël a utilisé des bombes JDAM de fabrication US pour tuer des civils à al-Mawasi » (Maariv)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Israël utilise des bombes JDAM de fabrication américaine pour viser les civils à Gaza. ©U.S. Air Forces Central Command

La radio de l'armée israélienne rapporte le largage de 8 bombes JDAM (Joint Direct Attack Munition) lors du raid aérien du régime qui a entraîné la mort et la blessure d'environ 400 Palestiniens.

Le site d'information du journal israélien Maariv a confirmé samedi que les bombes utilisées par les forces israéliennes lors du massacre d'al-Mawasi étaient des bombes de précision JDAM à guidage satellitaire, dite également bombe intelligente, de fabrication américaine.

Connues pour leur précision et leurs capacités de ciblage avancées, les JDAM sont des kits attachés aux bombes de la série Mark 80, qui transforment la bombe stupide (bombe aérienne non guidée) en une munition de précision.

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Guidées par laser et/ou GPS, intégrant l'intelligence artificielle et des technologies de capteurs avancées, elles sont fabriquées par les États-Unis et Israël.

La radio de l'armée israélienne a rapporté que l'armée de l'air israélienne a largué un total de 8 bombes guidées JDAM lors du massacre, faisant 390 morts ou blessés parmi les Palestiniens.

Maariv a cité Rotem Meital, le directeur de la société israélienne de technologie militaire Asgard, qui a déclaré que ces bombes étaient auparavant au centre de différends avec l'administration américaine.

« Il y a quelques mois à peine, les bombes ont été à l'origine d'une sérieuse controverse sur le dilemme des livraisons d'armements militaires aux États-Unis », a déclaré Meital.

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Les dernières estimations du ministère de la Santé de Gaza révèlent que le bilan des morts dans le camp d'al-Mawasi, dite « zone de sécurité désignée », s'est élevé à 90.

Selon le ministère, « la moitié » des morts sont des femmes et des enfants, et au moins 300 personnes ont été blessées, dont beaucoup sont dans un état « critique ».

Après le massacre, Israël a prétendu avoir tué un haut responsable du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine,Hamas, dans la région. Il a cependant démenti cette allégation après que des sources au sein de la Résistance ont confirmé que le commandant Mohammed Deïf était en vie et en bonne santé.

La Résistance a précisé dans un communiqué que l'objectif des allégations d'Israël était de dissimuler l'horrible massacre qu’il a commis à Khan Younès.

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Le haut responsable du Hamas, Sami Abou-Zouhri, a rejeté les allégations israéliennes sur le ciblage de Deïf, les qualifiant d'« absurdes ».

Il a en outre indiqué que « tous les martyrs étaient des civils ».  Ce haut responsable du Hamas a souligné que « ce qui se passe est une dangereuse escalade du génocide avec le soutien américain et le silence mondial ».

Il a en outre précisé que le massacre était un message pratique de l'occupation indiquant qu'elle « n'est intéressée par aucun accord ».

Malgré les informations de médias sur des désaccords entre Israël et les États-Unis sur les livraisons d’armes, Washington continue de fournir de grandes quantités d’armes au régime sioniste.

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Même si les États-Unis prétendent s'être engagés à protéger les civils à Gaza et à inviter Israël à minimiser les pertes civiles, leur image nationale et internationale se détériore à cause du rôle central qu'ils ont joué dans la poursuite de la guerre ainsi que de leur manque d'efficacité dans la conclusion d'un cessez-le-feu.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV