Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné les déclarations infondées des autorités argentines concernant l'implication de ressortissants iraniens dans l’attentat de l’AMIA, sans manquer de demander aux autorités de Buenos Aires de ne pas mettre en danger les intérêts nationaux de l'Argentine et ceux des relations bilatérales en s’associant aux scénarios iranophobes de l’axe du mal israélo-américain.
Nasser Kanaani, porte-parole de la diplomatie iranienne, a condamné ce samedi 13 juillet les déclarations non documentées et infondées du ministre argentin de la Justice ainsi que le communiqué de la présidence de l'Argentine concernant une quelconque implication des citoyens de la République islamique d'Iran dans l'explosion du bâtiment de l’AMIA survenue le 18 juillet 1994.
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Tout en renouvelant sa sympathie aux familles des victimes à la veille du 30ème anniversaire de cet incident, Kanaani a déclaré : « La vérité ne sera découverte et cette affaire ne sera définitivement résolue que si les parties concernées en Argentine mettent à l’écart les objectifs politiques et qu’elles ne se laissent pas influencer par l’ingérence d'États tiers. »
Le diplomate iranien a appelé les autorités argentines à éviter les déclarations et mesures hostiles à l’Iran, leur demandant de ne pas porter atteinte à leurs intérêts nationaux et à leurs relations avec Téhéran en partageant les scénarios iranophobes du tandem israélo-américain.
Il est à noter que le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères avait rejeté en avril dernier une décision anti-iranienne rendue par le plus haut tribunal pénal d'Argentine dans l'affaire AMIA, affirmant que c’était une décision purement politique.
