Les forces armées yéménites ont ciblé un autre navire dans les eaux de la mer Rouge en représailles aux massacres qu’Israël commet dans la bande de Gaza.
Selon un communiqué des forces armées yéménites, le navire a été ciblé à deux reprises, vendredi 12 juillet, en mer Rouge et dans le détroit de Bab el-Mandeb.
Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree a affirmé que les forces du pays avaient utilisé des missiles balistiques et des drones lors de l'attaque contre le navire « Charysalis ».
Il a évoqué une violation de l'interdiction imposée par les forces armées yéménites aux navires se dirigeant vers les ports israéliens.
Le général Saree a indiqué que plusieurs missiles balistiques et navals et des drones avaient été tirés à deux reprises sur le navire dans le détroit de Bab el-Mandeb et en mer Rouge.
« Les opérations des forces armées yéménites ne s’arrêteront pas tant que l’agression [contre Gaza] ne sera pas arrêtée et tant que le siège imposé au peuple palestinien dans la bande de Gaza ne sera pas levé », a-t-il assuré.
Il a également souligné que les forces armées yéménites étaient pleinement disposées à agir contre toute partie qui soutiendrait Israël ou qui fournirait aux États-Unis ou au régime de Tel-Aviv des munitions pour frapper le Yémen.
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Le Yémen s’est engagé à poursuivre ces opérations jusqu’à ce qu’Israël mette fin à son génocide à Gaza.
Les Yéménites ont promis de soutenir ouvertement la Résistance palestinienne contre l'occupation israélienne et ce, depuis que le régime israélien a lancé une guerre dévastatrice contre Gaza.
Les forces armées yéménites ont rappelé qu'elles ne cesseront pas leurs attaques tant que les offensives terrestres et aériennes israéliennes à Gaza ne prendront pas fin.
Depuis le 7 octobre 2023, au moins 38 345 Palestiniens ont été tués et 88 033 autres blessés.
Abdul-Malik al-Houthi, le Leader du mouvement de résistance yéménite, Ansarallah a réaffirmé que c'était « un grand honneur d'affronter directement les États-Unis ».
Les attaques ont forcé certaines des plus grandes compagnies maritimes et pétrolières à suspendre le transit sur l'une des routes commerciales maritimes les plus importantes du monde.
Les pétroliers ajoutent donc des milliers de kilomètres aux routes maritimes internationales en contournant le continent africain plutôt qu’en passant par le canal de Suez.
