Les Nations unies ont une fois de plus évoqué la question des déplacements répétitifs des Palestiniens de la bande de Gaza, qui subissent une guerre génocidaire imposée par le régime israélien.
« Au cours des neuf derniers mois, les gens ont été déplacés de force, comme des pions dans un jeu de société, d'un endroit à un autre », a déclaré le chef du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Andrea De Domenico, mercredi 3 juillet.
« À l'heure actuelle, nous estimons que neuf personnes sur dix dans la bande de Gaza ont été déplacées à l'intérieur du pays au moins une fois, voire jusqu'à dix fois, malheureusement, depuis octobre. »
Le régime sioniste a déclenché une guerre le 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza, à la suite de l’opération Tempête d’Al-Aqsa, une opération de représailles des mouvements de résistance basés à Gaza, au cours de laquelle des centaines de sionistes ont été capturés.
La guerre a jusqu’à présent coûté la vie à près de 38 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Selon De Domenico, le dernier ordre d’évacuation émis par le régime israélien pour les Palestiniens de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a touché un tiers des 2,3 millions d’habitants de cette frange côtière.
D'autre part, il a souligné à quel point les Palestiniens avaient du mal à oublier les souvenirs des massacres perpétrés par le régime contre les hôpitaux de Gaza. Tel-Aviv prétendait que ces hôpitaux abritaient des combattants des mouvements de résistance palestiniens.
« Les gens ont le souvenir de ce qui s'est passé à Al-Shifa, à Nasser et dans d'autres hôpitaux… où des médecins, des patients et des infirmières ont été arrêtés et interrogés. Certains d'entre eux ont été retrouvés quelques jours plus tard dans des charniers. La peur est donc dominante », a-t-il dit.
« L’armée israélienne a même tué jusqu'à 247 membres du personnel des Nations unies à travers la bande de Gaza », a rappelé Andrea De Domenico.
