À l’occasion de l’avènement de l’Aïd al-Ghadir et de la tenue prochaine des élections présidentielles en Iran, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu en audience, ce mardi 25 juin, des milliers de personnes des provinces de Gilan, Markazi, Kohkiluyeh et Buyer Ahmad, Khorasan du Nord ainsi que des familles des martyrs du sanctuaire de Shah Cheragh à Chiraz dans la province de Fars.
L’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a appelé le peuple à participer aux élections présidentielles du 28 juin pour rendre l'Iran fier.
Les Iraniens se rendront aux urnes vendredi pour élire le prochain président parmi les six candidats en lice pour remplacer le défunt président Ebrahim Raïssi.
« Les élections sont toujours un examen, mais maintenant [elles sont] plus [importantes] que jamais », a souligné le Leader rappelant que « la nation iranienne se trouve face à une épreuve ».
L'Ayatollah Khamenei a donc conseillé aux gens de participer massivement aux élections afin de faire taire les malveillants. Chaque fois que le taux de participation est faible, cela sert d'outil aux ennemis pour critiquer l'Ordre islamique. « L'un des facteurs qui permettent à la République islamique de vaincre son ennemi est l'élection. »
Le Leader a exprimé l'espoir que l'élection soit une source de fierté pour la nation iranienne grâce à sa « participation massive » et au choix du candidat « le plus qualifié ».
« Un Iran solide et fier est notre devise. Quiconque croit en un Iran fort doit participer aux élections », a-t-il souligné.
Le Leader a ensuite critiqué les politiciens qui croient au recours aux puissances mondiales pour résoudre les problèmes du pays, affirmant qu’ils « pensent que toutes les voies du progrès passent par les États-Unis ; Non, ce n'est pas comme ça. »
« Celui qui pense qu’il n’est pas possible de prendre des mesures sans les faveurs des États-Unis ne gérera pas bien [le pays] », a-t-il souligné.
« Les gens qui fondent leurs espoirs dans les puissances étrangères ne peuvent pas tirer le meilleur parti de leurs capacités. »
L'Ayatollah Khamenei a déclaré que le candidat le plus qualifié est celui qui est capable d'exploiter les opportunités et les capacités nationales, parmi lesquelles la jeune génération instruite du pays.
« La République islamique a montré qu’elle pouvait avancer sans compter sur les étrangers et qu'elle l’a déjà fait », a affirmé le Leader rappelant en même temps qu'il avait toujours cru à interaction avec le monde entier, à une ou deux exceptions près.
L'appel à ne pas placer d’espoir dans les étrangers « ne se traduit pas par une rupture des relations [avec eux], mais cela signifie qu’il faut avoir le courage national… [et] préserver l’indépendance nationale », a-t-il ajouté.