Le mouvement de la Résistance islamique du Liban, Hezbollah, a mené une frappe au drone sur une base militaire israélienne, faisant plusieurs morts.
Dans un communiqué publié ce dimanche 23 juin, le Hezbollah a indiqué que ses combattants avaient ciblé le quartier général de commandement de la brigade « Sahel », dans la caserne « Beit Hillel », au nord des territoires occupés, à l'aide d'un drone de combat.
« Lors du raid, un nombre indéterminé d'officiers et de soldats israéliens ont été tués et blessés », a-t-il ajouté.
Le Hezbollah a rappelé que cette frappe s’était faite en solidarité avec la population de Gaza et en réponse à l’assassinat d’un des commandants du mouvement commis par le régime israélien.
Samedi, une frappe de drone israélien a visé une voiture dans la ville de Khiara, dans la région occidentale de la Bekaa. Le raid s’est soldé par la mort du conducteur, qui a été ensuite identifié comme étant Ayman Hashem Ghattma, dirigeant du parti politique du Groupe islamique au Liban.
Dans un communiqué, le parti politique a qualifié cet assassinat ciblé de « nouveau crime » commis par le régime sioniste contre les peuples libanais et palestinien.
Le parti a en outre souligné que l’assassinat de Ghattma ne dissuadera pas le groupe politique d’accomplir son devoir de défense des Libanais dans le sud du pays et des Palestiniens dans les territoires occupés.
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Le Hezbollah et Israël échangent des tirs meurtriers depuis début octobre, peu après que le régime a lancé une guerre génocidaire contre Gaza à la suite d’une opération surprise du groupe de résistance palestinien Hamas, basé à Gaza.
Le Hezbollah s’est engagé à poursuivre ses attaques de représailles aussi longtemps que le régime de Tel-Aviv poursuivra son attaque contre Gaza. Au moins 37 551 Palestiniens ont été jusqu’à présent tués à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants.
