Quelque 4.500 personnes, selon le chiffre officiel de la police bruxelloise, ont défilé dans les rues de la capitale belge dimanche après-midi. Selon la chaîne de télévision RTBF, une marche contre l’extrême-droite, contre le racisme et pour un « projet social solidaire » y était organisée à l’appel de la coordination antifasciste de Belgique (CAB).
Malgré la pluie, des milliers de manifestants -familles, étudiants, militants et personnes âgées confondues- se sont réunis dès 13h00 au Mont des Art, point de départ de la manifestation qui devait ensuite emprunter plusieurs artères de la capitale, Cantersteen, boulevard de l’Impératrice, rue de la Collégiale, place du Congrès, place Madou, chaussée de Louvain, rue de la Loi, et square de Meeûs pour arriver sur la place du Luxembourg vers 15h30 où des discours et prises de paroles étaient prévus.
« Face à l’ampleur de la vague réactionnaire actuelle, une politique sociale et antifasciste doit redevenir le mot d’ordre. Ce qui était une évidence au sortir des régimes fascistes européens du siècle dernier doit revenir sur toutes les lèvres : “Plus jamais ça !” », avait insisté la CAB.
La mobilisation se voulait ainsi une « riposte populaire et un contre-programme social » face à la percée de l’extrême-droite dans les urnes belges, françaises et plus largement européennes dimanche dernier.
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Pour les organisateurs, signifier que la montée de l’extrême droite « n’est pas inéluctable », c’était l’objectif de cette action en mettant en avant une « alternative, sociale, écologique, et démocratique – seule capable de répondre réellement aux grands enjeux d’aujourd’hui et de demain », ajoute la source.
Lundi, une manifestation antifasciste avait déjà rassemblé quelque 1200 personnes à Bruxelles.
En France voisine, le « Nouveau Front populaire », qui rassemble les partis de gauche, a dévoilé son programme, vendredi 14 juin, pour les élections législatives.
De même, une manifestation d’envergure contre l’extrême droite s’est tenue à Paris ce samedi 15 juin. Selon la CGT (Confédération générale du travail), 250 000 personnes étaient présentes, 75 000 selon la police française.
