Les pays des BRICS, ainsi que plusieurs autres États ayant participé au sommet pour la paix en l’Ukraine organisé par la Suisse, n’ont pas signé ce dimanche 16 juin la déclaration commune sur les résultats des pourparlers.
Plus tôt dans la journée, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, avait déclaré que le texte de la déclaration avait été finalisé et que les positions de Kiev avaient été prises en compte.
La liste des pays signataires de la déclaration finale a été affichée par les organisateurs sur les écrans du centre de presse de la station Bürgenstock où s’est tenu le sommet.
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Le document a été signé par 79 pays sur 91 présents, mais l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite, l’Arménie, Bahreïn, le Brésil, les Émirats arabes unis, l’Inde, l’Indonésie, la Libye, le Mexique, la Thaïlande et le Vatican ne l’ont pas signé.
La conférence sur l’Ukraine a lieu ce week-end au complexe Bürgenstock près de Lucerne. Il comprend 92 pays et 55 chefs d’État, ainsi que huit organisations, dont l’UE, le Conseil de l’Europe et l’ONU. Cependant, le président américain Joe Biden, le président chinois Xi Jinping, le président brésilien Lula da Silva et les dirigeants de nombreux autres pays n’y étaient pas présents. Certains participants, comme la vice-présidente américaine Kamala Harris et le chancelier allemand Olaf Scholz, sont partis plus tôt.
La Russie n’a pas été invitée au sommet. Le Kremlin a déclaré qu’un mécanisme de solutions au conflit ukrainien sans la participation de Moscou était totalement illogique et peu prometteur.
Du 15 au 16 juin, la Suisse a organisé un sommet sur l’Ukraine au Bürgenstock. Berne a invité plus de 160 délégations dont du G20, du G7 et des BRICS.
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La République d’Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Chine, Cuba, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Nicaragua, l’Ouzbékistan, le Pakistan, la Syrie, le Tadjikistan, le Turkménistan, le Venezuela et de nombreux autres pays n’ont pas participé à cette conférence.
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré plus tôt que la réunion sur l’Ukraine sans la présence de Moscou « est une action complètement absurde et une perte de temps, et c’est pourquoi de nombreux pays ne veulent pas perdre leur temps ».
