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Les candidats à la présidentielle iranienne et leur rôle pendant la Défense sacrée et ses conséquences

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Par Alireza Akbari

Six candidats sont en lice pour la présidence iranienne, avec des parcours, des feuilles de route et des stratégies diverses. Cependant, ils partagent un fil conducteur : des contributions notables à la Défense sacrée de l’Iran et à ses conséquences.

L’une de ces personnalités est le président du Parlement Mohammad Baqer Qalibaf, favori dans les sondages d’opinion réalisés ces derniers jours, qui a rejoint le service national à l’âge de 18 ans.

En gravissant les échelons, Qalibaf a pris le commandement de la Brigade Imam Reza en 1982, lors de la guerre que le régime baasiste irakien, soutenu par les pays occidentaux, imposait à la République islamique.

Il devient ensuite commandant en chef de la division Nasr de 1983 à 1984.

En juillet 1988, peu avant la fin de la guerre de huit ans, il prend la direction générale du quartier général central de Khatam al-Anbia, une entité d’ingénierie supervisée par le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Dans les années qui ont suivi, l’ascension de Qalibaf s’est poursuivie et, en octobre 1997, il est devenu commandant de l’armée de l’air du CGRI sur ordre du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

Autre candidat aux prochaines élections, Saïd Jalili, ancien négociateur nucléaire et chef du Conseil suprême de sécurité nationale, a également servi activement pendant la guerre imposée.

Servant dans les rangs de la 21e brigade Imam Reza, Jalili portait les cicatrices de la bataille, subissant de graves blessures lors de l’opération Karbala 5 en 1986, qui ont entraîné l’amputation de sa jambe droite.

Il a ensuite assumé d’importants rôles politiques, diplomatiques et sécuritaires après la guerre. Il est actuellement membre du Conseil de discernement, nommé par le Leader.

Masoud Pezashkian, un parlementaire chevronné qui a occupé autrefois le poste de vice-président du Parlement, a également pris une part active à la Défense sacrée du pays en tant que médecin.

Ayant une formation en médecine, Pezashkian a supervisé le déploiement d’étudiants en médecine sur les lignes de front pendant la guerre, assumant simultanément les rôles de combattant et de guérisseur.

De même, Alireza Zakani, maire de Téhéran et ancien député, a également répondu à l’appel pendant la guerre imposée, en proposant ses services sur le champ de bataille pendant cinq ans.

Ayant subi des blessures aux mains, aux jambes et au cou, l’implication de Zakani sur les lignes de front incarne l’esprit de sacrifice et de résilience qui a défini ce chapitre tumultueux de l’histoire post-révolutionnaire de l’Iran.

Il a participé activement à des opérations de guerre irrégulières au sein des quartiers généraux des divisions Muhammad Rasulullah et Seyyed-al-Shohada et a également entrepris des missions dans des unités de sabotage.

Mostafa Pourmohammadi, ancien ministre de l’Intérieur et de la Justice, a récemment partagé son expérience de l’ère de la Défense sacrée.

Il a raconté un événement critique vers la fin de la guerre, au cours duquel la secte terroriste de l’OMK a orchestré un complot odieux visant à perpétrer un massacre massif d’Iraniens et à capturer des individus.

En réponse, les soldats volontaires de la République islamique ont résolument écrasé ce complot infâme.

Le 26 juillet 1988, l’OMK, un allié clé du régime baasiste irakien, a lancé une attaque visant à déstabiliser et renverser la République islamique.

L’élan se construit pour le vote du 28 juin alors que les candidats exposent leurs programmes et leurs stratégies

Dans une réponse rapide et décisive, la contre-offensive de l’armée iranienne, baptisée Opération Mersad, a porté un coup important aux forces de l’OMK et a fait plus de 4 800 morts dans leurs rangs.

Amir-Hossein Ghazizadeh Hashemi, ancien député et directeur de la Fondation des martyrs et des anciens combattants, a contribué de manière significative au bien-être des familles des martyrs et des anciens combattants iraniens.

Sous sa direction, la fondation apporte une aide financière sous forme de prêts aux anciens combattants handicapés et aux familles des soldats tombés en martyr au combat, offrant ainsi un soutien à ceux qui ont tout donné à l’Iran.

À l’époque de la Défense sacrée, c’était un jeune étudiant qui participait ardemment aux activités liées à la guerre.

Qu’ils soient commandants, soldats ou médecins, tous ces candidats ont fait preuve d’un dévouement et d’un altruisme inébranlables dans leur engagement à sauvegarder la nation et à défendre ses idéaux, incarnant l’esprit de sacrifice et de service pour la République islamique d’Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV