Le candidat à la présidentielle iranienne du 28 juin, Saïd Jalili, a placé au cœur de sa campagne électorale la nécessité d'utiliser les opportunités internationales pou diminuer les menaces.
Saïd Jalili a participé ce vendredi 14 juin à l'émission intitulée « Table ronde politique ». Y étaient présents Mehdi Safari, adjoint économique au ministère des Affaires étrangères, et Mohsen Karimi, directeur adjoint de la Banque centrale d'Iran, en tant que ses conseillers.
« Notre slogan est un monde d'opportunités, un Iran en essor, et chaque Iranien a un rôle glorieux à jouer », a affirmé Saïd Jalili.
« Nous sommes convaincus qu'aujourd'hui il y a plus d’opportunités que de menaces sur la scène internationale : la politique étrangère se doit de tirer parti des opportunités et de réduire les menaces à zéro », s'est-il exprimé en ces termes.
En allusion au rôle délicat d'un président dans ce qu'il appelle une véritable arène, Jalili a souligné la nécessité de trouver des points communs avec 200 pays du monde pour réduire les menaces sur la scène internationale. « Nous n'avons pas à résumer le monde à trois quatre pays qui ont le plus de différends avec nous », a-t-il lancé.
Évoquant l’exportation de produits et services vers les pays de l’Amérique latine à l'époque où il occupait un poste au ministère des Affaires étrangères, il a précisé : « Au cours des trois dernières années, de bonnes opportunités sont apparues sur la scène internationale, notamment dans l'exportation de services techniques et d'ingénierie, et cela peut faire un bond. »
Dans ce contexte, ajoute-t-il, chaque Iranien a un rôle à jouer : il appartient donc au gouvernement d'élaborer un programme pour que chaque Iranien puisse tirer parti des opportunités.
Jalili affirme que le rapport de force ne doit pas être affaibli dans la politique étrangère, indiquant : « La donne a changé après la Tempête d'Al-Aqsa et tout le monde reconnaît que l'Iran est aujourd'hui en meilleure position, les regards amicaux envers l’Iran se sont multipliés et nous pouvons coopérer dans de sérieux domaines. »
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« Si nous avons su faire preuve de résilience et progresser, c'est grâce à notre soft power et à notre culture ; l’ennemi craint que cela ne devienne un modèle à suivre alors que certains dans la région ont d'ores et déjà pris cet exemple et ont enregistré des succès en Palestine, en Irak et au Liban », a-t-il expliqué.