Saïd Jalili, candidat à l’élection présidentielle du 28 juin, estime que l’Iran se trouve à un tournant historique et que le pays devrait profiter des nombreuses opportunités qui s’offrent à lui pour résoudre ses problèmes et progresser.
Jalili, ancien négociateur en chef sur le nucléaire et actuellement membre de l’Assemblée des experts chargée d’élire le Leader de la Révolution islamique, a fait ces remarques, mardi 11 juin, lors d’une émission télévisée.
« Aujourd’hui, nous avons une opportunité historique devant nous. L’étude de deux tendances a montré que nous nous trouvons à un tournant historique ; la tendance des développements mondiaux indique la tendance du progrès chez le peuple iranien », a-t-il dit.
Le candidat à la présidence a ajouté que ces opportunités devraient être utilisées pour apporter plus de pouvoir, de progrès et de prospérité.
« Nous devons reconnaître ces opportunités et prévoir d’en tirer le meilleur parti afin que les problèmes du pays soient résolus et des progrès conformes aux compétences du peuple iranien soient réalisés, et cela ne sera possible que par la participation de tous et l’utilisation des capacités de chacun », a-t-il soutenu.
En outre, Jalili considère la « discipline fiscale » comme l’une de ses principales priorités s’il est élu président.
Le deuxième sujet important qu’il suivra sérieusement dans tous les secteurs est la « participation intégrale » de toutes les couches de la société au développement du pays.
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Jalili a cité « l’économie océanique » comme l’un des exemples des nombreuses opportunités dont dispose le pays pour générer de la croissance notant que de nombreux pays dans le monde qui disposent de zones côtières moins étendues et d’une position maritime plus faible que l’Iran tirent bien plus de bénéfices des océans et des mers que ce dernier.
Le peuple iranien votera pour élire un nouveau président le 28 juin.
L’élection a été convoquée après que le président Ebrahim Raïssi a perdu la vie ainsi que sept autres personnes le 19 mai, lorsqu’un hélicoptère qui les transportait s’est écrasé dans une zone montagneuse du nord-ouest de l’Iran, dans des conditions météorologiques difficiles.
Six candidats ont été approuvés par le Conseil des gardiens de la Constitution.
