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Le Hamas exige la fin du siège de Gaza dans un amendement à l'accord de paix

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Palestinien fait un geste vers le site des frappes israéliennes contre une mosquée et des maisons, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 25 janvier 2024. ©Reuters

Le Hamas a exigé la levée du siège israélien contre Gaza et le retrait total des troupes israéliennes de ce territoire dans le cadre de la première étape d’une proposition de cessez-le-feu, selon un rapport.

Les amendements apportés par le Hamas aux médiateurs égyptiens et qataris en début de semaine incluent la fin du blocus paralysant imposé à Gaza depuis 2007, a indiqué Middle East Eye, basé à Londres.

Le Hamas a également exigé que les troupes israéliennes se retirent complètement de toute la bande de Gaza dans la première phase du cessez-le-feu, y compris du passage de Rafah et d’une zone de 14 km le long de la frontière de la bande de Gaza avec l’Égypte, connu sous le nom de corridor de Philadelphie, par l’armée israélienne.

Le mouvement a également omis une clause qui permettrait à Israël de dicter quels prisonniers pourraient être libérés, et a supprimé les restrictions selon lesquelles les Palestiniens purgeant une peine de plus de 15 ans pourraient être libérés dans le cadre de l’accord, selon le rapport.

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En outre, le Hamas a demandé que la Russie, la Chine et la Turquie servent de garants de l’accord.

La proposition initiale soutenue par Israël et les États-Unis mentionnait l’Égypte, le Qatar et les États-Unis comme garants.

Jeudi, un haut responsable du Hamas a déclaré que le mouvement exigeait également la libération de 100 prisonniers palestiniens condamnés à de longues peines.

Un dirigeant du Hamas a déclaré que le mouvement avait demandé aux médiateurs et aux autres parties de forcer Israël à respecter ses engagements en fournissant des garanties écrites.

Mahmoud Mardawi, l'un des dirigeants du mouvement palestinien Hamas, a souligné jeudi soir qu'aucun responsable israélien n'avait accepté la proposition de cessez-le-feu proposée par le président américain Joe Biden.

Mardawi a déclaré à Al-Jazeera que la récente réponse du Hamas aux médiateurs était modérée et tenait compte des intérêts du peuple palestinien.

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Il a également informé que le Hamas avait demandé aux médiateurs et aux autres parties de forcer Israël à respecter ses obligations en donnant une garantie écrite.

Les dirigeants du Hamas se sont déclarés mercredi prêts à répondre à toute question et explication de la part des parties concernées des négociations de cessez-le-feu et de l’échange d’otages avec le régime sioniste qui accuse toujours le Hamas d’entraver la voie vers un accord.

Jihad Taha, porte-parole officiel du mouvement Hamas, a déclaré : « Comme d'habitude, les occupants tentent de faire échouer toute proposition de trêve, c'est une preuve claire de leur volonté de poursuivre leurs attaques contre la bande de Gaza ».

Taha a ajouté : « La réponse du Hamas est basée sur la fin des attaques et le respect de la proposition. Une proposition qui comprend un cessez-le-feu permanent, le retrait complet des occupants de la bande de Gaza, l'arrivée de convois humanitaires, la reconstruction de Gaza et l'échange de prisonniers. »

Les sources égyptiennes ont déclaré : « Le Hamas s'inquiète du fait que cette proposition ne donne aucune garantie explicite de la transition de la première phase de ce plan qui comprend une trêve de six semaine et la libération de certains otages vers la deuxième phase. La deuxième phase comprend un cessez-le-feu permanent et le retrait d’Israël de la bande de Gaza. »

Ces sources ont souligné : « Si le Hamas obtient des garanties, il acceptera le plan mentionné, l'Égypte est en contact avec les États-Unis à ce sujet. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV