Saïd Jalili, candidat à l'élection présidentielle, estime que durant l'ère d'Ebrahim Raïssi, la politique de pression maximale de Washington sur Téhéran a totalement échoué.
Lors d'un discours électoral mercredi 12 juin à Birjand (est de l'Iran), Saïd Jalili a affirmé que Raïssi avait su établir une politique étrangère axée sur le bon voisinage et le développement des relations avec les États du monde entier et non exclusivement avec les États occidentaux.
« Les États-Unis eux-mêmes ont reconnu l'échec de leur politique de pression maximale sur l'Iran durant l'ère Raïssi », a-t-il précisé.
Les Iraniens voteront vendredi 28 juin 2024 pour élire un nouveau président. Six candidats sont en lice pour cette Présidentielle.
L’élection présidentielle anticipée a été convoquée après que le président Ebrahim Raïssi et ses compagnons sont tombés en martyr lors d’un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran, 19 mai 2024.
Trois ans passés au pouvoir, le président Raïssi a apporté un nouvel élan à la politique étrangère du pays, essentiellement axée sur les relations avec l'est et la politique de bon voisinage.
En outre, avec le soutien de son équipe au sein du ministère du Pétrole, il a fait augmenter les exportations de pétrole iranien qui ont atteint leur plus haut niveau depuis des années malgré les sanctions drastiques imposées au secteur énergétique par les États-Unis.