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Portrait: Saïd Jalili, ancien négociateur en chef du nucléaire fait partie des candidats validés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Saeed Jalili, candidat validé à la présidentielle du 28 juin 2024.

Par l’équipe du site PressTV

Le Conseil des gardiens de la Constitution, un organe de supervision le processus électoral, composé de 12 membres, a validé six candidats à la prochaine élection présidentielle iranienne prévue pour le 28 juin.

Parmi ceux dont la candidature a été validée figure Saïd Jalili, l'ancien négociateur en chef du nucléaire et représentant du Leader de la Révolution au Conseil suprême de sécurité nationale, la plus haute instance de sécurité du pays.

Jalili a été l’un des premiers à déposer sa candidature à la présidentielle le 30 mai.

Après avoir rejoint la course, il a déclaré aux médias que le pays était confronté à une « opportunité historique » qui ne devait pas être ignorée, soulignant que le prochain président devrait être conscient de l’importance du capital national.

L’élection présidentielle est prévue pour le 28 juin, après une période de campagne qui durera deux semaines et des débats télévisés qui seront animés par la télévision publique IRIB.

Homme politique et administrateur chevronné, Jalili a occupé de nombreux rôles importants tout au long de sa carrière publique.

Il est né à Machhad, dans le nord-est du pays, en 1965, de Mohammad Hassan Jalili, professeur de français. Sa mère était originaire d’Ardabil, une ville du nord-ouest de l’Iran.

Saïd Jalili a terminé ses études primaires et secondaires dans sa ville natale de Machhad.

Durant la guerre imposée par l’Irak de Saddam Hussein à l’Iran dans les années 1980, soutenue par l’Occident, il a servi sur le front de la guerre, où il a été grièvement blessé en 1986, y perdant une partie de sa jambe droite.

Jalili a officiellement débuté sa carrière diplomatique et politique en 1989 en rejoignant le ministère des Affaires étrangères.

Entre 1991 et 1996, il a dirigé le Bureau d’inspection du ministère et, en 1998, il a été nommé directeur adjoint du Département pour l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale.

En 2001, il a été nommé directeur de la planification politique au Bureau du Leader de la Révolution islamique.

Il s’est inscrit à l’Université Imam Sadiq à Téhéran, où il a terminé sa thèse de doctorat intitulée « Le paradigme de la pensée politique de l’Islam dans le Saint Coran », qui deviendra plus tard le livre « La politique étrangère du Prophète ».

Pendant plusieurs années, Jalili a enseigné les sciences politiques à l’Université Imam Sadiq.

En 1992, il épouse Fatemeh Sajjadi, avec qui il a un fils, Sajjad.

De 2007 à 2013, Jalili a été secrétaire de la plus haute instance de sécurité du pays et également négociateur principal avec les États occidentaux sur le programme nucléaire iranien.

On se souvient de lui comme d’un négociateur ferme et méticuleux qui ne faisait aucune concession.

Jalili était très critique par rapport à l’accord nucléaire de 2015 avec six puissances mondiales, estimant que l’Iran ne devrait pas faire de concessions et que le développement économique ne devrait pas dépendre de la volonté des puissances étrangère.

Après avoir quitté ses fonctions en 2013, il a été nommé au Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

Lors de l’élection présidentielle de 2013, il s’est présenté avec le slogan « Une vie vertueuse », terminant troisième avec plus de quatre millions de voix.

Il s’est présenté à nouveau à la présidence en 2021, mais s’est retiré au profit d’Ebrahim Raïssi, qui a finalement remporté une victoire écrasante.

Saïd Jalili a souligné l’importance de reconnaître l’importance de l’élection et d’apprécier le potentiel de la nation. Jalili a cité l’aveu des responsables américains selon lesquels la politique de « pression maximale » de Washington avait échoué, arguant que l’Iran se trouvait face à une opportunité historique.

Jalili a souligné la nécessité de « décisions précises » axées sur les priorités et la justice, garantissant le droit de chaque Iranien de participer au progrès du pays.

Il a souligné la nécessité d’une participation maximale du public pour parvenir à la croissance et au progrès.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV