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Iran critique la décision d'un tribunal de Californie de stopper un sit-in pro-palestinien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Nasser Kanaani, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

En réaction à la décision d’un tribunal américain de mettre fin aux manifestations anti-israéliennes des étudiants de l’Université de Californie, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié cette décision de « violation du droit à la liberté d’expression et d’opinion aux États-Unis ».

Nasser Kanaani, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a réagi mardi 11 juin à la décision d’un tribunal américain de mettre un terme aux protestations anti-palestiniennes sur le campus de l’Université de Californie.  

À ce propos, il a écrit sur sa page X : « Des écarts entre les slogans et les actions : la violation du droit à la liberté d’expression et d’opinion aux États-Unis se manifeste par la décision d’un tribunal américain qui a ordonné de mettre fin à un sit-in anti-israélien des étudiants de l’Université de Californie. »

Kanaani a ajouté : « Les responsables du syndicat des étudiants de l’Université de Californie estiment que la décision du tribunal de contraindre les étudiants et le personnel de l’université à mettre fin à leur sit-in organisé en soutien à la Palestine manque de valeur juridique. »

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Le tribunal californien a contraint le personnel de l’université de Californie à mettre fin à leur grève. Après que le personnel des universités de l’État de Californie a entamé une grève en réaction aux mauvais traitements infligés aux étudiants pro-palestiniens, un tribunal de Californie les a contraints à arrêter leur grève et a déclaré que cette grève a causé des dommages irréparables aux étudiants et qu’elle doit cesser.

La police américaine a affronté un groupe important de manifestants pro-palestiniens qui défilaient sur le campus de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) en portant des effigies de cadavres ensanglantés et criant à haute voix les noms des Palestiniens tués dans la guerre israélienne contre Gaza.

Les manifestants ont érigé lundi un campement sur le campus de l’UCLA, dans le cadre d’un événement organisé par « Students for Justice in Palestine ».

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La police leur a ordonné de se disperser au moins deux fois, ce qui a incité les manifestants à démonter rapidement les tentes et à se déplacer vers différents endroits du campus.

Le campus de l’UCLA a jusqu’à présent été le théâtre d’une troisième manifestation ces dernières semaines, dont la gestion a suscité l’indignation.

Des manifestations ont eu lieu récemment sur de nombreux campus aux États-Unis, exigeant la fin de la guerre israélienne contre Gaza, soutenue par Washington, qui a tué plus de 37 124 Palestiniens et blessé 84 712 autres. Les manifestants ont subi le comportement brutal de la police.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV