Les autorités de Gaza annoncent que depuis le début de la guerre, 15 517 enfants palestiniens ont été tués dans les attaques de l'armée du régime israélien.
Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a annoncé vendredi soir que depuis le début de la guerre, 15 517 enfants palestiniens avaient été tués dans les attaques de l'armée du régime israélien.
« 17 000 enfants ont également perdu leurs deux parents ou l'un d'entre eux depuis le début de la guerre », a déclaré l’organe médiatique.
« 3 500 autres enfants à Gaza risquent de mourir à cause de la malnutrition et d’une crise alimentaire déclenchée progressivement par la guerre. »
Le communiqué est publié dans un moment où l’ONU a inscrit Israël sur sa « liste noir » pour cause de massacre des enfants palestiniens.
Les actes barbares perpétrés par les sionistes dans la bande de Gaza – étant aux antipodes des normes humaines et des lois internationales – ont provoqué colères et protestations dans le monde entier, de la part des personnes ordinaires, des administrations civiles et des organisations internationales. Si bien que certaines instances internationales à l’instar de l’ONU ont exigé de se comporter désormais d’une manière très ferme avec Israël.
Dans le même contexte, certains médias ont fait état de la décision du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, de blacklister Israël qui est reconnu enfin pour ce qu’il est réellement : un régime infanticide.
Un raid aérien de l’armée israélienne a visé dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juin, l’école d’Al-Sardi, à Nuseirat, au centre de la bande de Gaza.
Guterres a condamné le bombardement meurtrier par Israël de cette école transformée en refuge dans la bande de Gaza assiégée, affirmant que ce carnage est un « exemple horrible » de souffrance civile dans le territoire palestinien déchiré par la guerre.
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« C’est juste un autre exemple horrible du prix que paient les hommes, les femmes et les enfants palestiniens qui tentent juste de survivre », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors d’une conférence de presse.
Lorsqu’on lui a demandé si Guterres condamnait cette attaque, Dujarric a répondu : « Bien sûr, il condamne cette attaque. Il faudra rendre des comptes pour tout ce qui s’est passé à Gaza. »
L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) avait précédemment déclaré : « Au moment du raid israélien sur cette école dans le centre de Gaza, il y avait 6 000 Palestiniens qui s’étaient réfugiés là-dedans».
En réaction à ce crime meurtrier, le commissaire de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a déclaré jeudi : « Nous vivons un nouveau jour horrible à Gaza à la suite des bombardements israéliens sans avertissement sur une école abritant 6 000 personnes déplacées ».