Le régime israélien doit payer le prix de la mort en martyr de l’un des conseillers militaires du CGRI, tué lors d’un récent acte d’agression de l’entité sioniste contre la ville d’Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, a averti ce mercredi 5 juin le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami.
Les frappes aériennes israéliennes de ce lundi sur Alep ont coûté la vie à au moins 17 personnes. 15 autres ont été blessées. Parmi les martyrs figure Saïd Abyar, un conseiller militaire du CGRI en Syrie.
Exprimant ses condoléances pour le martyre d’Abyar, le général Salami a déclaré que « le régime infanticide et criminel d’Israël doit savoir qu’il paiera pour le sang innocent versé. »
Le front de la Résistance est « un décideur » dans la région, selon le général Qaani
Pendant ce temps, le général de brigade Esmaïl Qaani, commandant de la Force Qods du CGRI, a salué les capacités du front de la Résistance dans la région de l’Asie de l’Ouest, déclarant que la Résistance décide par elle-même et possède un pouvoir discrétionnaire.
« Aujourd’hui, chaque partie du [front] de la Résistance dans toute la région possède sa propre structure indépendante et s’est développée étape par étape », a déclaré Qaani lors d’une cérémonie de commémoration dans la ville de Babolsar, dans le nord du pays.
« Aujourd’hui, tous les éléments du front de la Résistance sont sur la voie du bien contre le mal », a-t-il précisé.
Depuis 2011, Israël a mené des centaines d’attaques contre la Syrie, lorsque la nation arabe se trouvait aux prises avec un militantisme et un terrorisme soutenus par l’étranger.
Les conseillers militaires iraniens, présents en Syrie à l’invitation officielle du gouvernement syrien, ont joué un rôle important dans la lutte contre le terrorisme et la restauration de la paix et de la sécurité durable dans ce pays arabe.
Le régime de Tel Aviv a considérablement intensifié ses frappes depuis octobre 2023, lorsqu’il a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, qui, selon les observateurs, est considérée comme une tentative imprudente d’alimenter davantage les tensions dans toute la région.
Israël est le principal soutien des groupes terroristes qui s’opposent au gouvernement démocratiquement élu du président Bachar Assad depuis que le militantisme soutenu par l’étranger a éclaté en Syrie.