Le régime israélien a procédé à une nouvelle agression militaire contre la ville d'Alep, au nord-ouest de la Syrie, faisant des victimes et des dégâts matériels.
L'agence de presse officielle syrienne SANA, citant une source militaire anonyme, a fait part d'une nouvelle frappe aérienne, lundi 3 juin, contre le sud-est d'Alep peu après minuit. Plusieurs zones à proximité d'Alep ont été touchées, faisant des morts et des dégâts matériels.
Le communiqué de la source militaire syrienne n'a pas précisé le nombre et l'identité des personnes tuées. Toutefois, d'autres médias rapportent que l'attaque a fait 17 morts et 15 blessés.
Cette nouvelle agression survient après les frappes aériennes d'Israël de mercredi dernier contre la Syrie qui ont coûté la vie à quatre personnes, dont un enfant.
Les attaques du régime ont visé un site central et un immeuble dans la ville de Baniyas, dans la région côtière et la campagne de la ville de Homs, dans l'est de la Syrie.
De même, quelques jours plus tôt, une frappe de drone israélienne a visé une voiture et un camion à l'extérieur de la ville d'al-Qusayr, située au sud de Homs et surplombant la frontière de la Syrie avec le Liban.
Par la suite, l'Observatoire syrien des droits de l'homme a fait état de deux morts parmi les membres de la Résistance islamique libanaise, Hezbollah.
Depuis 2011, le régime d'Israël a mené des centaines d’attaques contre la Syrie alors que le pays se trouvait aux prises avec un terrorisme soutenus par l’étranger. Ses frappes ont considérablement augmenté depuis octobre 2023 avec sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza qui, selon les observateurs, est un moyen pernicieux « d’alimenter les tensions dans toute la région » et seraient surtout motivées par la victoire du gouvernement syrien dans sa lutte contre le terrorisme.
Tel-Aviv s’exprime rarement sur ses attaques contre le territoire syrien. Il est le principal soutien des groupes terroristes qui s’opposent au gouvernement démocratiquement élu du président Bachar al-Assad.