Le leader du mouvement de la Résistance islamique du Liban (Hezbollah) a présenté ses condoléances au Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei, à l’occasion de la mort en martyre du président iranien, Ebrahim Raïssi, et de ses compagnons dans un récent accident d’hélicoptère.
Sayyed Hassan Nasrallah a présenté ce lundi 20 mai ses condoléances dans un message adressé à l'Ayatollah Khamenei.
Le dimanche 19 mai, l'hélicoptère transportant le président Raïssi et son entourage, parmi lesquels se trouvait le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s'était écrasé dans une zone montagneuse alors qu'il se dirigeait vers Tabriz, le chef-lieu de la province iranienne de l'Azerbaïdjan de l'Est, au nord-ouest du pays.
Nasrallah a qualifié dans son message Raïssi de « combattant et président dévoué de la République islamique » et le défunt haut diplomate iranien, Amir-Abdollahian de « porteur de la bannière de la défense de la Résistance dans tous les forums internationaux ».
« Nous partageons avec vous tous les sentiments et significations de la perte de ces honorables responsables à ce stade sensible, alors que vous dirigez la nation islamique dans sa lutte acharnée contre les forces de l'arrogance et de l'hégémonie et contre l’occupation américaine et sioniste de nos lieux saints, de nos terres et de nos peuples », a écrit le Secrétaire général du Hezbollah.
« Nous trouvons consolation et espoir dans votre présence bénie et votre leadership sage et courageux », a-t-il ajouté.
« J’appelle le Dieu Tout-Puissant à prolonger votre noble vie et à aider votre cœur pur à supporter la douleur de la perte de ces responsables loyaux et sincères », peut-on lire dans le message.
Plus de 50 chefs d’État et organisations internationales ont présenté leurs condoléances à la République islamique pour cet incident tragique.
Lundi également, le président russe Vladimir Poutine a qualifié Raïssi de « véritable ami » de son pays.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a également relayé un message similaire, dans lequel il a déclaré : « Je me souviens de mon frère Ebrahim Raïssi avec respect ». Il a souligné qu'Ankara se tenait aux côtés de Téhéran dans cette situation difficile et tragique.