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Le président iranien, son ministre des AE et d'autres membres de la délégation présidentielle sont tombés en martyr

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien Ebrahim Raïssi, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et d’autres responsables iraniens ont trouvé le martyr dans le tragique accident d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran.

Le président iranien Ebrahim Raïssi, son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et d'autres membres de la délégation présidentielle sont tombés en martyr. 

L’équipe de secours a confirmé, il y a peu, la mort en martyr du président Ebrahim Raïssi, son ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, le gouverneur de la province d’Azerbaïdjan de l’Est, Malek Rahmati, l’imam de la prière de vendredi de Tabriz, Mohammad-Ali Al-e Hashem et d'autres membres de la délégation présidentielle.

L'hélicoptère qui transportait le chef de l'exécutif iranien et son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian aux côtés d'autres personnes a rencontré quelques difficultés et a été contraint d'effectuer un "atterrissage brutal", le dimanche 19 mai 2024 dans la ville de Jolfa, dans la province iranienne de l'Azerbaïdjan de l'Est. 

Le président Raïssi ainsi que la délégation qui l'accompagnait revenaient d'une cérémonie d'inauguration d'un barrage sur la rivière Aras qui avait été organisée avec le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev. Le général Mehdi Moussavi, chef de l’unité de protection du président, une force du Corps militaire Ansar Al-Mahdi, le pilote et son adjoint et un technicien sont tous tombés en martyr.

Suite à l'annonce de la mort en martyr du président Raïssi et de son équipe, le cabinet a tenu une session d'urgence dirigée par le vice-président Mohammad Mokhber. Le gouvernement iranien affirme qu’il fonctionnera « sans interruption »

Dans un communiqué, le cabinet a présenté ses condoléances au Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, et à la nation iranienne pour le martyre du président Raïssi et de ses compagnons.

Il a assuré à la nation iranienne « loyale, reconnaissante et bien-aimée » que le chemin du président Raïssi se poursuivrait et qu’aucune perturbation, même légère, ne serait provoquée dans l’administration des affaires du pays.
Selon l’article 131 de la Constitution iranienne,  le premier vice-président assumera les responsabilités du président, avec bien sûr l’aval du Leader de la Révolution islamique pour des raisons suivantes :

-  En cas de décès, de renvoi, de démission, d’absence ou de maladie plus de deux mois du président ainsi que dans le cas où le mandat d’un président est terminé alors que le nouveau président n’a pas été désigné, en raison d’obstacles ou de problèmes ou d’autres raisons similaires.

Pendant ce temps, un conseil composé du président du Parlement, président du pouvoir judiciaire et premier vice-président s’emploiera à préparer l’élection d’un nouveau président et cela dans un délai de 50 jours.

En cas de décès ou d’empêchement du premier vice-président et si le président n’a pas d’adjoint, le Leader désignera une autre personne à ce poste.

Selon l’article 132, pendant que le premier vice-président ou l’autre personne désignée conformément à l’article 131, exerce les fonctions du président, les ministres ne peuvent pas être destitués ou faire l’objet d’un vote de censure de même qu’il n’est pas possible de procéder à une révision de la Constitution ou à un référendum.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV