Le plus haut responsable iranien de l’énergie nucléaire a déclaré que la République islamique continuerait de coopérer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour résoudre les questions controversées sur son programme nucléaire.
Mohammad Eslami, qui dirige l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), a déclaré, le mercredi 15 mai, que l'Iran avait résolu près de la moitié des problèmes soulevés par l'AIEA.
Il a déclaré aux journalistes en marge de la réunion du cabinet ministériel : « Il reste à régler les questions autour de deux sites, les représentants des deux parties négocient et interagissent conformément au plan sur lequel nous nous sommes mis d'accord. »
Il a déclaré que les travaux en cours entre l’Iran et l’AIEA sont distincts des négociations avortées sur la relance du Plan global d’action conjoint (PGAC) de 2015.
Ces remarques ont été évoquées quelques jours après la visite du directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, en Iran pour assister à une importante conférence sur la science nucléaire et s'entretenir avec de hauts responsables du pays.
Grossi et les responsables iraniens ont qualifié de positives les réunions bilatérales à Téhéran.
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Dans une interview au Financial Times publiée le mardi 14 mai, Grossi a déclaré avoir perçu chez les autorités iraniennes une volonté d'engager des négociations sérieuses avec l'AIEA.
Certains rapports et déclarations de responsables de gouvernements occidentaux dans les médias suggèrent que l’Iran ne veut pas coopérer avec l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU parce qu’il n’a pas bénéficié du PGAC.
Lors de son discours de mercredi, M. Eslami a par ailleurs déclaré qu'une « déclaration commune » émise en présence de Rafael Grossi en mars 2023 visant à tracer la voie à suivre pour la coopération entre l'Iran et l'AIEA est toujours valable.
