Le Mouvement de résistance palestinien (Hamas) a réagi aux rapports publiés sur les conditions des prisons secrètes d’Israël et la torture des Palestiniens, sans manquer de dire que « ces prisons ressemblent plutôt à des abattoirs humains ».
Le Hamas a souligné dans un communiqué que « dans des centres qui ne sont soumis à aucun contrôle, les formes de torture et de sadisme les plus horribles que l’humanité ne puisse concevoir sont commises, ce qui ne représente qu’une minuscule des atrocités contre ces détenus », d'après le rapport du site Arabi21.
Selon les témoignages des prisonniers libérés récemment des prisons secrètes du régime sioniste, ces prisons ressemblent davantage à des abattoirs humains, et les crimes commis dans ces centres ont dépassé les crimes des nazis, et ils doivent être enregistrés par les organisations internationales.
Ce mouvement ajoute que les crimes du régime sioniste contre les prisonniers et le fait de permettre aux meurtriers d'échapper à leur punition constituent une menace pour la paix internationale.
« Nous avons le droit de punir le régime rebelle israélien et ces crimes ne seront pas effacés de la mémoire des nations et des générations », a-t-il ajouté.
La chaîne américaine CNN a récemment écrit dans un rapport sur les conditions du centre de détention israélien al-Naqab que les prisonniers palestiniens y sont torturés.
Plus tôt, le Club des Affaires des Prisonniers palestiniens avait annoncé que deux prisonniers palestiniens avaient été tués en martyr dans les prisons du régime sioniste.
Le ministre de la Sécurité intérieure du régime sioniste a récemment protesté contre le nombre élevé de Palestiniens arrêtés et a exigé le meurtre des Palestiniens au lieu de les arrêter.
Itamar Ben-Gvir a exigé lors de la réunion du conseil des ministres de tirer sur les civils palestiniens dans la bande de Gaza, même s'ils arborent un drapeau blanc.
Déclarant que le nombre de citoyens palestiniens détenus dans la bande de Gaza est élevé, il a exigé de les abattre même s'ils portent un drapeau blanc, qualifiant ces citoyens sans défense de « terroristes ».
Cela intervient alors que les institutions des droits de l'homme ont exprimé leur inquiétude quant au sort des prisonniers palestiniens.
Récemment, le Centre palestinien des droits de l'homme Al-Mezan a évoqué la situation malheureuse de trois mille prisonniers palestiniens dans la bande de Gaza, emprisonnés par les forces d'occupation depuis l'attaque du 7 octobre.
Le centre a annoncé que depuis l'attaque israélienne sur Gaza, 3 000 Palestiniens ont été arrêtés par les forces d'occupation, parmi lesquels des femmes, des enfants, des personnes âgées et des médecins.
Al-Mezan a rapporté que « ces détenus se trouvent dans les prisons de Nafha et al-Naqab et que leur communication avec le monde extérieur est coupée ».
Le centre a également indiqué que 300 détenus de la bande de Gaza, dont 10 enfants, ont été transférés vers les prisons Ashkelon et Ofer pour interrogatoire.
Le Centre des droits de l'homme Al-Mezan a fait état de toutes sortes de torture et de comportements humiliants à l'encontre des détenus dont la dignité humaine est bafouée depuis le moment de leur arrestation jusqu'à leur arrivée aux centres d'interrogatoire.
Et ce, alors que les prisonniers de Gaza, récemment libérés par les autorités de Tel-Aviv, racontaient des histoires horribles sur leurs conditions de détention.
Auparavant, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avait signalé des cas de torture à long terme contre des détenus palestiniens.
Le CICR a annoncé qu'il ne disposait d'aucune information sur le sort du reste des détenus.
Le Comité international de la Croix-Rouge a demandé la coopération du régime sioniste avec ce comité pour connaître le sort du reste des détenus.
Plus tôt, l'Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme (Euro-Med Monitor) avait révélé que les détenus, dont des femmes et des enfants, avaient été soumis à de graves tortures et à des traitements inhumains.
