Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a déclaré que les actes « hostiles » d’Israël ne devaient pas affecter l’interaction entre Téhéran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
S’exprimant, mardi 7 mai, lors d’une réunion à Téhéran avec le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, a mis en garde contre les tentatives d’acteurs « malveillants » de dévaluer et de dresser un tableau noir de la coopération de l’Iran avec l’agence nucléaire de l’ONU.
« Les mesures hostiles contre l’Iran ont leurs racines dans les milieux sionistes ; elles doivent donc être surveillées afin qu’elles n’affectent pas l’interaction entre l’Iran et l’AIEA », a-t-il déclaré.
« La nature du régime israélien a été dévoilée aux yeux du monde, et c’est la même hostilité intrinsèque du régime qui le conduit à ces tendances destructrices contre l’Iran », a déclaré Mohammad Eslami.
En mars 2023, l’Iran et l’AIEA ont publié une déclaration commune dans laquelle ils ont reconnu que des engagements réciproques positifs pourraient ouvrir la voie à des accords plus larges entre les deux parties.
Ils ont également convenu que des interactions bilatérales se dérouleraient dans un esprit de coopération et en pleine conformité avec les compétences de l’AIEA, mais aussi avec les droits et les obligations de l’Iran sur la base des accords de garanties généraux.
Mohammad Eslami a estimé que ses pourparlers avec M. Grossi étaient « constructifs », et a décrit la déclaration commune de l’année dernière comme une feuille de route pour la poursuite de la coopération entre l’Iran et l’AIEA.
Il a souligné que l’Iran poursuivrait sa coopération avec l’AIEA dans trois domaines, dont le premier serait lié aux problèmes passés, notamment la résolution des différends sur deux sites en Iran.
M. Eslami a ajouté : « En deuxième lieu, il s’agirait de la situation actuelle et le suivi des droits et des lacunes dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et de l’Accord de garanties. Le troisième point relève de la responsabilité de M. Grossi qui devrait prendre des mesures nécessaires pour la poursuite de nos coopérations à l’avenir. »
Au cours des dernières années, l’Iran a acquis de nombreuses avancées dans son programme d’énergie nucléaire pacifique, en dépit des sanctions américaines ainsi que des entraves mises par l’Occident devant le progrès de ses activités.
Par ailleurs, en tant que signataire du TNP, l’Iran a coopéré étroitement avec l’AIEA pendant toute cette longue période.