Le mercredi 1er mai, le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, a fait part de la coopération étroite entre la République islamique d'Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), affirmant que plus de 100 inspecteurs de l’AIEA ont obtenu l’autorisation de travailler en Iran.
« Nous n’avons interdit à aucun inspecteur de l’AIEA de se rendre en Iran. Au total, 130 inspecteurs de l’AIEA sont autorisés à travailler [dans le pays] », a-t-il déclaré aux journalistes.
Il a souligné l’interaction constante entre l’Iran et l’AIEA dans le cadre de l’accord de garanties généralisées et la loi stratégique adoptée par le Parlement iranien, ajoutant : « Tandis que les discussions sur les questions en suspens liées à deux des quatre sites présumés non déclarés en Iran sont terminées, les pourparlers sur les deux autres sites se poursuivent ».
À noter que le Plan d’action stratégique pour contrer les sanctions a été adopté par les législateurs iraniens en décembre 2020 pour contrer les sanctions imposées à la République islamique d’Iran par les États-Unis et leurs alliés occidentaux et promouvoir le programme nucléaire pacifique du pays.
En vertu de la loi du Parlement, le gouvernement iranien est tenu de restreindre les inspections de l’AIEA et d’accélérer le développement du programme nucléaire du pays au-delà des limites fixées par l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC).
Ailleurs dans ces remarques, le président de l’OIEA a indiqué que le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, se rendrait en Iran dans un proche avenir, annonçant que des réunions et des négociations auront lieu pendant son séjour.
Dans la foulée, il a exprimé l’espoir que les négociations contribueraient à résoudre les ambiguïtés existantes et à renforcer les interactions entre l’Iran et l’AIEA dans le cadre de l’accord de garanties.
Le chef de l’OIEA a fait valoir que certains pays occidentaux et le régime d’occupation israélien tentaient désespérément de semer le doute sur la nature civile des activités nucléaires iraniennes, affirmant que Grossi a fréquemment réitéré qu’il n’y avait aucune dimension militaire dans le programme nucléaire iranien.
Le plus haut responsable nucléaire iranien a souligné que le directeur général de l’AIEA assisterait dans les prochains jours à la première édition de la Conférence iranienne sur la science et les technologies nucléaires dans la ville d’Ispahan, dans le centre de l’Iran.
Cette conférence se tiendra du 6 au 8 mai pour célébrer le 50e anniversaire de la fondation de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.