Les forces de sécurité du Yémen ont démantelé un important réseau d'espionnage opérant pour le compte des services de renseignement américano-israéliens, dans le cadre d'une campagne menée par ce pays pour défendre le peuple palestinien dans sa lutte contre l'agression israélienne sur Gaza.
L'agence de presse yéménite SABA a déclaré, le lundi 6 mai, dans un rapport que les services de sécurité du pays, en coopération avec le ministère de la Défense, avaient mené une opération visant à arrêter les membres du réseau d'espionnage connu sous le nom de Force 400.
« La Force 400 était dirigée par Ammar Affash, un homme qui figure depuis longtemps sur la liste des personnes recherchées au Yémen en raison de ses efforts pour recruter des individus chargés de mener des opérations de sabotage pour le compte des États-Unis et du régime israélien », a précisé la même source.
Le groupe opérait principalement dans les zones des côtes occidentales du Yémen, où le pays dispose de sites de missiles et de drones qui ont été utilisés pour attaquer les activités maritimes liées aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à Israël.
Une vidéo des aveux de 18 membres du réseau d'espionnage a été mise en ligne, montrant qu'ils avaient fourni des informations sur les sites de lancement de missiles, de drones et de navires du Yémen aux services d’espionnage américains et israéliens. Ces informations ont permis des attaques d'avions militaires américains et britanniques contre le Yémen, indique SABA.
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Les espions ont également relayé des informations sur l'augmentation du nombre de combattants recrutés par le mouvement de résistance yéménite Ansarallah au cours des derniers mois.
L'un des espions a reconnu avoir vendu les renseignements pour seulement 300 riyals saoudiens (80 dollars américains).
Le Yémen a commencé à lancer des attaques contre des navires liés à Israël dans la mer Rouge et dans la mer d’Oman en novembre, plus d’un mois après l’invasion de Gaza par Israël.
Les attaques yéménites se sont ensuite étendues aux navires américains et britanniques après que les deux pays ont lancé des frappes aériennes sur le Yémen pour le forcer à mettre fin à sa campagne pro-palestinienne.
