La Cour pénale internationale a appelé à mettre fin à toutes les tentatives d’entraver, d’intimider ou d’influencer ses responsables dans le cadre de l'enquête sur la guerre à Gaza.
Selon l'agence de presse Mehr, citée par Al-Jazeera, le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale a déclaré qu'il était conscient des préoccupations officielles et officieuses liées aux enquêtes de cette institution en relation avec la guerre à Gaza, et a annoncé la poursuite des investigations.
Dans un communiqué, le bureau a appelé à cesser toutes les tentatives d’entraver, d’intimider ou d’influencer les fonctionnaires du tribunal, notant que « cette indépendance et cette impartialité sont toutefois mises à mal lorsque des individus menacent de prendre des mesures de représailles contre la Cour ou contre le personnel de la Cour » en cas de « décisions » sur des enquêtes relevant de son mandat ».
La Cour pénale internationale (CPI) a lancé vendredi 3 mai une mise en garde aux « individus qui [la] menacent de représailles » (elle ou son personnel), en affirmant que de telles actions pourraient constituer une « atteinte à l’administration de la justice ».
Cette nouvelle intervient à un moment où des sources bien informées ont annoncé que le procureur de la Cour pénale internationale avait rencontré et discuté avec le personnel des hôpitaux al-Shifa dans le nord et Nasser dans le sud de la bande de Gaza et qu’il avait enregistré leurs déclarations sur les crimes commis par le régime sioniste et le massacre des patients et des réfugiés perpétré dans ces deux hôpitaux.
Selon ces sources, qui ont requis l'anonymat, les incidents survenus dans ces hôpitaux s'ajoutent à d'autres enquêtes que mène la Cour pénale internationale sur les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité, les viols et le génocide dans la bande de Gaza.