Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1. Les USA ont « une politique impérialiste de plus en plus agressive » à l’égard de l’Afrique
Les États-Unis veulent « empêcher les gouvernements africains d’avoir des relations, que ce soit avec la Russie, l’Iran, Cuba, Venezuela, la Corée du Nord », dit Egountchi Behanzin, militant panafricain. Moscou est « de retour, que ce soit politiquement, diplomatiquement, militairement, aux côtés de ses alliés africains », selon lui.
« Les Américains sont poussés vers la sortie en Afrique parce que tout le monde a compris que les États-Unis sont une puissance plus dangereuse que la France », a déclaré à Sputnik Egountchi Behanzin. Ce militant panafricain, président de la Ligue de défense noire africaine (LDNA), a récemment rapporté être « victime d’une interpellation illégale et abusive par les forces de l’ordre » à l’aéroport d’Orly, alors qu’il était de retour de Moscou.
Les États-Unis mènent « une politique impérialiste de plus en plus agressive » à l’égard des pays africains en voulant « empêcher les gouvernements africains d’avoir des relations, que ce soit avec la Russie, l’Iran, Cuba, Venezuela, la Corée du Nord », avance-t-il. « Jusqu’à présent, on pensait que les États-Unis étaient une puissance qui faisait peur et on découvre que finalement, ce sont des gens qui sont forts face aux faibles et face aux forts, ils sont faibles », résume-t-il.
« Le peuple africain se sent plus proche aujourd’hui du peuple russe, de la Russie que du monde occidental », avance-t-il.
« Aujourd’hui, il y a une prise de conscience. La vision que les gens ont envers la Russie, c’est la Russie qui se bat pour un monde multipolaire, la Russie qui aide des pays africains à se libérer, sécuriser leur pays et apporter la stabilité aussi dans le monde », selon le président de la LDNA.
De plus, « grâce à l’opération spéciale en Ukraine et la lumière qui s’est focalisée, braquée sur la Russie, la diabolisation soudaine par les médias occidentaux de la Russie provoque l’effet inverse.
Alors que la Russie est “de retour, que ce soit politiquement, diplomatiquement, militairement, aux côtés de ses alliés africains”, la coopération entre Moscou et le continent africain est “très appréciée”, continue-t-il. Pourtant, “les Africains ne recherchent pas un nouveau maître ni un nouveau colonisateur, contrairement à ce que propage la presse occidentale”.
2. RCA : la population rejette les ingérences USA
La population centrafricaine redoute l’ingérence américaine, notamment à travers les sociétés paramilitaires, a annoncé Afrique Média après avoir mené un sondage improvisé suite aux informations sur la présence de la société privée américaine Bancroft en Centrafrique.
La majorité des habitants de la République centrafricaine refusent la présence de mercenaires de la société privée américaine Bancroft dans le pays et en Afrique en général, relate Afrique Média, qui a interrogé des passants à Bangui.
“Les États-Unis ont mené des guerres contre la Syrie, la Libye, l’Irak, donc je suis contre la présence américaine dans notre pays”, a répondu l’un d’eux, ajoutant que le pays avait besoin d’alliés, mais pas des Américains.
Les habitants interrogés critiquent en outre :
la volonté de Washington de s’ingérer dans les affaires intérieures et de porter atteinte à la souveraineté d’autres pays ;
les risques accrus d’instabilités et de conflits armés en cas de renforcement de l’influence américaine dans la région ;
l’inutilité des ONG américaines, avant tout des sociétés paramilitaires, qui ne font que compliquer la situation. Les médias évoquent notamment des cas d’organisation de rassemblements antigouvernementaux pour de l’argent.
Selon Afrique Média, depuis la publication fin 2023 d’infos sur la présence de la société de sécurité privée appelée Bancroft Global Development en Centrafrique, de nombreux Centrafricains l’ont dénoncée lors de conférences de presse, de tables rondes et de manifestations.
Mi-mars, plusieurs manifestations ont d’ailleurs eu lieu pour protester contre la présence de mercenaires américains en RCA. Plus de 1 000 personnes s’étaient notamment rassemblées devant l’ambassade des États-Unis, pour demander leur départ.
Aucune preuve ne permet d’affirmer que Washington souhaite travailler avec Bangui, avait cependant déclaré récemment Félix Moloua, Premier ministre centrafricain.
3. Iran-Afrique : un partenariat gagnant-gagnant
Du 27 avril au 1er mai 2024, le Centre international des expositions de Téhéran a été le théâtre d’un événement d’une ampleur remarquable : l’exposition IRAN EXPO 2024. Coïncidant avec le sommet Iran-Afrique, cette exposition a ouvert de nouveaux horizons pour les relations bilatérales et multilatérales entre l’Iran et le continent africain.
L’exposition IRAN EXPO 2024 s’est avérée être une vitrine exceptionnelle de la richesse et de la diversité des industries iraniennes. Les exposants iraniens ont présenté une large gamme de produits et de technologies, allant des secteurs traditionnels tels que le tapis et l’artisanat jusqu’aux secteurs de pointe comme les biotechnologies et les nanotechnologies, témoignant ainsi du dynamisme économique de l’Iran.
Dans le cadre de l’exposition, des accords importants ont été signés entre des représentants iraniens et leurs homologues africains. Ces contrats portent sur divers domaines, notamment l’agriculture, l’éducation, le commerce et l’infrastructure, marquant ainsi une avancée significative dans la coopération Sud-Sud.
Les discussions et les panels qui ont eu lieu durant l’exposition ont souligné le potentiel de coopération entre l’Iran et les pays africains. Des représentants gouvernementaux et des chefs d’entreprise ont exploré les opportunités de partenariat mutuellement bénéfiques et discuté des moyens de surmonter les obstacles commerciaux.
L’IRAN EXPO 2024 a également eu une résonance culturelle et diplomatique. En marge de l’exposition, des événements culturels ont permis aux visiteurs de mieux comprendre la richesse culturelle iranienne et africaine. Sur le plan diplomatique, l’exposition a été l’occasion de renforcer les relations diplomatiques et de promouvoir un dialogue constructif.
Les relations entre l’Iran et les pays africains connaissent de plus en plus une dynamique positive.
Le volume des échanges commerciaux entre l’Iran et l’Afrique a connu une croissance significative, avec des perspectives prometteuses pour atteindre des objectifs encore plus ambitieux dans les années à venir. Cette augmentation des échanges commerciaux est un indicateur clair de la complémentarité et de la synergie croissantes entre les économies iraniennes et africaines.
Sur le plan diplomatique, l’Iran a multiplié les initiatives pour consolider ses relations avec les nations africaines, en conduisant des visites de haut niveau et en participant à des forums internationaux. Les échanges culturels entre l’Iran et l’Afrique se sont également intensifiés, permettant un meilleur rapprochement des peuples et une compréhension mutuelle accrue de leurs richesses culturelles respectives.
Les liens entre l’Iran et les pays africains sont en pleine expansion, porteurs d’un potentiel considérable pour le développement et la coopération mutuelle. Les fondements économiques, culturels et diplomatiques posés ces dernières années laissent entrevoir un avenir où la collaboration entre l’Iran et l’Afrique jouera un rôle crucial dans le paysage géopolitique mondial.
