Les États-Unis confirment que cinq unités israéliennes ont commis des exactions contre des Palestiniens en Cisjordanie avant l’opération Tempête d’Al-Aqsa lancée par le Hamas en octobre, éloignant toutefois la perspective de sanctions américaines contre les bataillons de l’armée israélienne.
Le département d’État américain a annoncé que cinq unités militaires du régime sioniste avaient commis des violations des droits de l’homme en Cisjordanie, affirmant pourtant qu’il refuse de prendre des mesures punitives à l’encontre de l’armée israélienne.
« Nous sommes parvenus à la conclusion que cinq unités israéliennes ont commis des exactions contre des Palestiniens en Cisjordanie », a déclaré Vedant Patel, porte-parole adjoint du département d’État américain.
« Après un processus minutieux, nous avons trouvé cinq unités israéliennes responsables d’actes individuels correspondant à des violations flagrantes des droits de l’homme », a déclaré à la presse le porte-parole.
Tous ces faits, a-t-il fait noter, se sont produits bien avant le 7 octobre et aucun n’a eu lieu à Gaza.
Et lui de prétendre qu’Israël a pris des mesures correctives sur quatre unités et que la décision américaine ne sera prise qu’après la fin des consultations qui se poursuivent avec les responsables israéliens sur une cinquième unité mise en cause.
Vendredi, ABC News a rapporté que l’administration Biden avait décidé de ne pas annuler l’aide militaire aux trois bataillons du régime sioniste, malgré la conclusion de violations flagrantes des droits de l’homme à l’encontre des civils palestiniens en Cisjordanie.
Selon le rapport de l’ABC News, le secrétaire d’État Antony Blinken a déterminé qu’un bataillon de l’armée israélienne avait commis de graves violations des droits humains contre les Palestiniens en Cisjordanie avant la guerre à Gaza. Il a pourtant déclaré dans une lettre adressée au président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, qu’il reportait la décision de bloquer l’aide à l’unité afin de donner à Israël plus de temps pour réparer les actes répréhensibles.
Blinken a donc précisé que cette évaluation ne retarderait aucune aide à Israël et que ce dernier recevrait l’intégralité du montant alloué par le Congrès. Ainsi de suite, le président américain Joe Biden a signé le 24 avril une loi prévoyant une aide de 95 milliards de dollars à l’Ukraine, à Israël et à Taïwan.
La décision de l’administration Biden fait suite à un ultime effort pour empêcher la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Netanyahu et d’autres responsables israéliens.