Après les États-Unis, ce sont cette fois les policiers en Allemagne qui sont passés à l’attaque contre les manifestants pro-palestiniens devant le bureau du chancelier, arrêtant 75 personnes et démantelé leurs tentes.
La police allemande a attaqué le sit-in des manifestants pro-palestiniens à Berlin, qui s’étaient rassemblés devant le bureau du chancelier allemand en dressant des tentes pour protester contre les crimes commis par Israël contre les Palestiniens.
Selon Russia Today, les forces de police ont attaqué une vingtaine de tentes dressées devant le bureau du chancelier allemand et arrêté au moins 75 personnes. Les manifestants allemands exigent la cessation de l’envoi d’armes par leur pays au régime israélien.
L’Allemagne n’est pas le seul pays dont le gouvernement traite avec violence les partisans palestiniens qui ont manifesté contre les crimes du régime sioniste. Plus tôt aux États-Unis, les policiers s’en sont pris aux manifestants avant d’en interpeller certains.
Les autorités allemandes ont accusé les manifestants d’avoir commis des infractions pénales telles que l’incitation à la haine contre le judaïsme, l’utilisation de symboles illégaux et le chant de slogans interdits.
Pour justifier cette action policière, la porte-parole de la police berlinoise, Anja Dreschke, a déclaré qu’« il n’y a actuellement aucune garantie de protéger les rassemblements, car la sécurité et l’ordre public sont gravement menacés ».
Vendredi, la police allemande a démantelé les tentes des manifestants. Des séquences vidéo montrent qu’elle s’est battue avec les manifestants et a commencé à les arrêter. Pendant ce temps, certains manifestants scandaient « Vive la Palestine » tout en résistant à leur arrestation.
Selon un rapport de la police allemande, environ 150 policiers ont été déployés devant le bureau du chancelier pour enlever les tentes.
« Nous étions calmes, mais la police nous harcèle chaque jour avec les restrictions les plus stupides qu’elle nous impose », a déclaré un manifestant.
Il a déclaré à Deutsche Welle : « Ils nous interdisent d’utiliser des langues autres que l’allemand et l’anglais, ils criminalisent nos prières, nos hymnes et nos ateliers, et maintenant leur logique officielle est que nos canapés endommagent l’herbe... En Allemagne, endommager la pelouse est pire qu’un génocide. »
