Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé les dernières sanctions imposées par les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada à un certain nombre de personnes et d’entreprises iraniennes, soulignant que de telles mesures ne pourraient en aucun cas saper la détermination du gouvernement et du peuple iraniens.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne Nasser Kanaani a condamné, dans un communiqué publié ce samedi 27 avril, les mesures coercitives du trio contre plusieurs entités réelles et juridiques liées aux forces armées iraniennes.
Il a également dénoncé la résolution du Parlement européen contre l’Iran, critiquant vivement certains pays européens pour avoir suivi la politique brutale de l’administration américaine.
« Les capacités militaires de la République islamique d’Iran sont développées conformément à ses besoins afin de protéger la sécurité et les intérêts nationaux, de sauvegarder l’intégrité territoriale et la souveraineté et de créer une défense légitime et dissuasive contre les menaces et les actes d’agression étrangers », a déclaré Kanaani.
Il a souligné que l’Iran est un partenaire majeur de la communauté internationale en matière d’établissement de la paix et de la sécurité régionales et internationales et de lutte contre le terrorisme international.
Le diplomate iranien a souligné que les sanctions contre la Défense iranienne ne pouvaient en aucun cas saper la détermination du gouvernement iranien et de la nation à renforcer la souveraineté nationale afin de défendre l’intégrité territoriale et les intérêts nationaux.
« Contrairement à la volonté de ceux qui les imposent, les sanctions se transformeront en une opportunité pour promouvoir l’autosuffisance ainsi que les capacités militaires et de défense », a-t-il ajouté.
M. Kanaani a également sévèrement critiqué le double standard du Parlement européen à l’égard de l’attaque du régime israélien contre la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, la capitale syrienne, affirmant que les organes législatifs de l’Union européenne ont simplement exprimé leurs regrets face à la frappe aérienne d’Israël tout en condamnant fermement la réponse légitime de l’Iran à l’acte d’agression israélien qui s’inscrivait dans le cadre du droit inhérent à la légitime défense.
Kanaani a ensuite rejeté catégoriquement les allégations occidentales concernant le déploiement par la Russie de drones de fabrication iranienne contre l’Ukraine, déclarant que les États-Unis et certains pays européens s’obstinent à suivre la mauvaise direction de l’histoire, à alimenter les crises et à accuser les autres au lieu de contribuer à mettre un terme aux guerres de Gaza et d’Ukraine.
« Sans le courage et la détermination du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et de ses conseillers antiterroristes martyrs dans la région, les terroristes de Daech auraient envahi le Parlement européen et le cœur des États-Unis, et auraient mis encore plus en péril la sécurité régionale et internationale. »
« Comment le Parlement européen pourrait-il appeler effrontément à l’inscription de la seule véritable force antiterroriste au monde sur la liste des groupes terroristes désignés, à moins de supposer que les groupes terroristes agissent conformément aux objectifs et aux intérêts illégitimes des États-Unis, de quelques gouvernements européens et du régime sioniste pour alimenter l’instabilité et l’insécurité en Asie de l’Ouest ! », a souligné Kanaani.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que de nombreux pays et gouvernements, notamment en Asie de l’Ouest, n’ont plus aucun espoir quant au rôle des États-Unis et de leurs alliés européens dans l’établissement de la stabilité et de la sécurité dans la région.
Les propos de M. Kanaani interviennent deux jours après que les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada ont annoncé de nouvelles sanctions contre l’Iran suite à son opération à grande échelle « Vraie Promesse » contre des cibles militaires israéliennes le 14 avril.
Les trois gouvernements ont déclaré qu’ils ciblaient les industries iraniennes des drones et des missiles en prenant des mesures contre les individus et les entreprises « étroitement impliqués » dans la production de véhicules aériens sans pilote iraniens.
Par ailleurs, le Parlement européen a adopté jeudi une résolution condamnant les frappes étendues de drones et de missiles de l’Iran contre le régime israélien, par 357 voix contre 20, et a appelé à l’imposition de sanctions supplémentaires contre les entités iraniennes.