Deux colons sionistes ont été blessés dans une attaque à la voiture bélier à Qods lundi matin 22 avril, a indiqué la police israélienne, ajoutant qu'elle recherchait les assaillants présumés qui ont fui à pied.
Les médias israéliens affirment qu'une voiture a percuté deux colons israéliens à différents endroits avant de fuir les lieux.
Le service d'ambulance Magen David Adom a déclaré avoir soigné deux personnes qui avaient été heurtées par la même voiture, d'abord dans la rue Tchelet Mordechai et dans la rue Yirmiyahu, à proximité, dans le quartier de Romema.
Une troisième personne a également été blessée, a indiqué la police.
BREAKING: Two Israeli settlers are reported injured in a car-ramming operation in occupied Jerusalem. pic.twitter.com/4TlGZw2VFU
— Quds News Network (@QudsNen) April 22, 2024
La police d'occupation israélienne a affirmé qu'une mitraillette « Carlo » avait été trouvée sur l'itinéraire de fuite des Palestiniens, ajoutant qu'un grand nombre d'officiers avaient été dépêchés pour les retrouver.
Les médias ont rapporté la fermeture du poste de contrôle de Qalandia, ajoutant qu'un hélicoptère était utilisé pour l'opération de recherche et de ratissage.
Plusieurs attaques à la voiture bélier ont été signalées depuis l’année dernière dans plusieurs villes israéliennes et dans les colonies de Cisjordanie occupée.
Un sauve-qui-peut règne sur les territoires occupés
Quelque 62 000 colons israéliens ont fui les zones du secteur nord des territoires occupés par Israël en 1948, craignant des frappes du Hezbollah.
La chaîne d'information libanaise Al Mayadeen, citant des médias israéliens, a rapporté dimanche soir que le nombre de colons ayant évacué la région à la suite des opérations du Hezbollah s'élève désormais au nombre stupéfiant de 62 000.
Le rapport note que 30 000 colons ont évacué le nord de la Palestine occupée par leurs propres moyens, alors que les habitants craignent de plus en plus que les combattants du Hezbollah continuent de mener des opérations quotidiennes sans aucun signe indiquant qu'ils sont dissuadés par les actions entreprises par l'armée israélienne.
Les médias israéliens ont en outre noté que 40% des évacués envisagent de ne pas retourner dans la région.
De plus, 38% de ceux qui ont volontairement quitté la région n’ont plus l’intention de retourner dans leurs anciens lieux de résidence au nord des territoires occupés.
Cela survient alors que le Hezbollah a ciblé dimanche une installation abritant des soldats israéliens dans la colonie de Shomera avec un barrage de roquettes.
Il a également détruit les dispositifs de surveillance nouvellement installés autour de la caserne militaire de Dovev.
Le Hezbollah a déclaré dans un communiqué avoir attaqué les positions de déploiement des soldats israéliens au sud du site de Jal al-Alam, à l'aide de missiles Burkan de gros calibre.
Dans un autre communiqué, le groupe de résistance a annoncé que ses combattants avaient frappé du matériel de surveillance sur le site militaire de Misgav Am, que les forces israéliennes avaient récemment repositionné.
Des équipements de surveillance de la base d'al-Malkiya ont également été ciblés et détruits, a-t-il précisé, ajoutant que l'opération avait été menée avec une salve de roquettes.
Le régime israélien a attaqué à plusieurs reprises le sud du Liban depuis le 7 octobre, date à laquelle il a lancé une guerre génocidaire contre Gaza qui a tué au moins 34 097 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
En représailles, le Hezbollah a lancé des attaques à la roquette quasi quotidiennes sur les positions israéliennes.
Au moins 349 personnes ont été tuées à la frontière libanaise, dont 68 civils.
Le Hezbollah a déjà remporté deux guerres israéliennes contre le Liban en 2000 et 2006, contraignant le régime à battre en retraite dans les deux conflits.