La stratégie militaire de la Chine est axée sur l’expansion de son arsenal de missiles balistiques Dong-Feng 21 (DF-21D), connus sous le nom de tueurs de porte-avions, pour faire face aux capacités navales des États-Unis, selon une analyse publiée le samedi 20 avril par le journal américain The National Interest.
Le missile balistique Dong-Feng 21, conçu pour empêcher l’intervention américaine dans les conflits régionaux, cible spécifiquement « les menaces maritimes » et peut représenter un risque pour des porte-avions américains à plus de 1 000 milles au large.
Ces évolutions posent un sérieux défi à la domination de la marine américaine dans l’ouest de l’océan Pacifique, peut-on lire dans l’analyse du National Interest, qui précise : « La Chine continue d’accroître son stock de missiles balistiques destructeurs de porte-avions, et le Dong-Feng 21 (DF-21) fait partie de ce stock ».
Selon un rapport du Pentagone publié l’année dernière, la Force des missiles de l’Armée populaire de libération de la Chine possède plus de 1 000 de ces armes à moyenne portée. Le DF-21 est un projectile à combustible solide à deux étages qui joue un rôle important au sein de l’armée chinoise.
Comme la Chine n’exploite actuellement que trois porte-avions, contre 11 pour la marine américaine, Pékin dépend de son arsenal de missiles balistiques pour dissuader toute intervention américaine, toujours selon le National Interest.
Un rapport du Service de recherche du Congrès publié en 2020 a souligné la menace croissante de ces missiles balistiques pour les intérêts américains en mer de Chine méridionale, avertissant que « la marine chinoise est considérée comme un défi majeur à la capacité de la marine américaine à atteindre et à maintenir le contrôle de la mer de Chine en temps de guerre ».
En plus de menacer les navires américains, les missiles balistiques chinois pourraient également dévaster les installations et les actifs américains positionnés au Japon, puisque ce pays est déjà à portée de bon nombre de ces armes meurtrières, selon l’analyse publiée dans le journal The National Interest.
