Le commandant d'un groupe de résistance palestinien affilié à Saraya al-Qods, (Brigades Al-Qods), branche militaire du mouvement du Jihad islamique de la Palestine à Gaza, a été tué lors d’intenses affrontements avec les forces du régime israélien en Cisjordanie occupée.
Les médias palestiniens ont rapporté vendredi 19 avril que Muhammad Samer Jaber, le commandant de la brigade de Tulkarem, et un certain nombre de combattants de la Résistance palestinienne ont été tués lors de l'attaque du régime occupant contre le camp de réfugiés de Nour Shams, à l'est de la ville de Tulkarem en Cisjordanie occupée.
Palestinian resistance fighter, Mohammed Jaber, also known as Abu Shujaa, who was the leader of the Tulkarem Brigade, has been martyred by Israeli forces. pic.twitter.com/XGD3gcc0aS
— Palestine Highlights (@PalHighlight) April 19, 2024
Jaber, connu sous le nom d'Abou Shujaa, a été tué en martyr lors d’intenses affrontements avec les militaires israéliens après avoir assiégé le camp de Nour Shams à Tulkarem, au nord-ouest de la Cisjordanie, pendant plus de 17 heures. De son côté, l'armée d'occupation a reconnu qu'un officier de réserve ainsi que trois autres militaires ont été blessés par les combattants palestiniens. Deux d'entre eux se trouvent dans un état grave.
Le commandant de la brigade Tulkarem avait survécu à de nombreuses tentatives d'assassinat dans le passé et était recherché par l'armée israélienne.
« Sans crainte d'aucune menace, s'ils m'assassinent ou assassinent un être humain, la situation restera inchangée jusqu'à ce que notre terre soit libérée. Ils nous font un cadeau en nous assassinant. Il est difficile de briser le camp. Chaque jour, ils assassinent des dirigeants et augmentent notre force et notre détermination », a réitéré Jaber dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux affiliés à la Résistance.
Salim Faisal Ghanem, 30 ans, a été tué par les troupes israéliennes dans le camp plus tôt dans la journée. Il était le frère d'Amer et Ahmed Ghanem, tués par l'armée d'occupation israélienne lors d'un raid sur le camp en octobre 2023.
Ahmed Abou Fahim, connu sous le nom d'Abou Adham, était un autre combattant palestinien tué lors du raid israélien.
Les Brigades de Jénine - ont réagi à l'assassinat du commandant Muhammad Jaber, Abou Shuja, et ont pris pour cible la colonie de Salem, à Haïfa, selon Al Mayadeen.
Le nombre de Palestiniens tués lors des conflits de Nour Shams s’est élevé à cinq depuis vendredi matin.
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L'agence de presse officielle palestinienne WAFA a rapporté que l'armée israélienne avait lancé jeudi soir une attaque à grande échelle pendant 17 heures contre le camp de réfugiés de Nour Shams, déclenchant des affrontements et provoquant d'importantes destructions.
Les forces israéliennes, dotées de deux bulldozers, ont pris d'assaut et imposé un siège strict au camp, déployant des véhicules militaires sur toutes les routes menant au camp.
« Les bulldozers israéliens ont délibérément détruit les rues principales, les ruelles, les réseaux d'eau et d'égouts sur leur chemin vers et à l'intérieur du camp, et ont démoli les murs, les magasins et certaines parties des maisons du camp », a-t-on appris de la même source.
Les rapports de WAFA soulignent également que les militaires israéliens sont entrés par effraction dans les maisons palestiniennes et ont procédé à des fouilles avant de traîner les Palestiniens dans une seule pièce et de les interroger.
« Ils ont transformé certaines maisons en avant-postes militaires, déployé des tireurs d'élite et empêché les ambulances d'entrer dans le camp pour évacuer les patients », a ajouté l'agence de presse.
Les violences israéliennes en Cisjordanie occupée surviennent au milieu d'une guerre génocidaire menée depuis des mois par le régime contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé, ce vendredi, que le bilan des victimes de la guerre israélienne depuis le 7 octobre 2023 a augmenté à 34 012 tués et 76 833 blessés.
Selon les données palestiniennes et onusiennes, la guerre israélienne contre Gaza, qui perdure depuis le 7 octobre dernier, a fait plus de 100 000 morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, ainsi que des destructions massives et une famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées.
Les chiffres montrent également que plus de 14 500 des 1,1 million d'enfants de Gaza ont été tués depuis ce jour d'octobre. Des milliers d’autres sont portés disparus, présumés ensevelis sous les décombres.
Le ministère palestinien de la Santé affirme qu'au moins 466 personnes en Cisjordanie ont été tuées depuis par les forces israéliennes ou par les colons.
