La mission permanente de l’Iran auprès des Nations Unies défend les représailles du pays contre la récente attaque terroriste du régime israélien contre les locaux diplomatiques de la République islamique dans la capitale syrienne.
« L'action militaire de l'Iran était fondée sur l'article 51 de la Charte des Nations Unies concernant la légitime défense en réponse à l'agression du régime sioniste contre nos locaux diplomatiques à Damas », a indiqué samedi la mission dans un communiqué.
« L'affaire peut être considérée comme close », ajoute le communiqué.
La représentation de la RII à l’ONU a toutefois averti que si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran pourrait être « remarquablement plus intense ».
Le communiqué conclut qu'il s’agit d’un conflit entre l’Iran et un régime voyou, « dont les États-Unis devraient rester à l’écart ».
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé le samedi soir 13 avril des frappes de représailles « étendues » avec des missiles et des drones contre les territoires occupés, définissant la mission comme Opération « Promesse honnête ».
Des images montre un drone iranien frappant une cible à Tel Aviv pic.twitter.com/FbGuOS7H95
— Press TV Français (@PressTVFrench) April 13, 2024
L'attaque israélienne a entraîné la mort en martyr du général de division Mohammad Reza Zahedi, commandant de la Force Qods du CGRI, de son adjoint, le général Mohammad Hadi Haji Rahimi, et de cinq de leurs officiers qui les accompagnaient.
L'attaque terroriste a suscité une vive condamnation de la part de hauts responsables politiques et militaires iraniens, qui ont juré de « se venger définitivement ».
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Jeudi, la représentation iranienne auprès des Nations Unies a déclaré que la condamnation par le Conseil de sécurité de l’ONU des atrocités israéliennes aurait pu éviter la nécessité de représailles.
« Si le Conseil de sécurité de l'ONU avait condamné l'acte d'agression répréhensible du régime sioniste contre nos locaux diplomatiques à Damas et qu’il avait ensuite traduit en justice ses auteurs, l'impératif pour l'Iran de punir ce régime voyou aurait pu être évité », a-t-il déclaré sur la plateforme de X jeudi.