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Le CGRI lance des frappes de représailles « d’envergure » aux missiles et aux drones sur les territoires occupés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Photo prise lors du lancement de missiles et de drones iraniens vers les territoires occupés.

Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé des frappes de représailles « d’envergure » de missiles et de drones contre les territoires occupés en réponse à l’attaque terroriste du régime israélien du 1er avril contre les locaux diplomatiques de la République islamique à Damas, la capitale syrienne.

Le CGRI a annoncé le lancement des frappes dans un communiqué samedi soir, définissant la mission comme « Opération Promesse honnête». 

« En réponse aux nombreux crimes du régime sioniste, notamment l'attaque contre la section consulaire de l'ambassade d'Iran à Damas et le martyre d'un certain nombre de commandants et de conseillers militaires de notre pays en Syrie, la division aérospatiale du CGRI a lancé des dizaines de missiles et de drones contre certaines cibles à l’intérieur des territoires occupés », indique le communiqué.

Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, a quant à lui averti que « tout pays qui pourrait ouvrir son sol ou son espace aérien à Israël pour une attaque [potentielle] contre l'Iran recevra notre réponse décisive. »

L'attaque israélienne a entraîné le martyre du général de brigade Mohammad Reza Zahedi, commandant de la force Qods du CGRI, de son adjoint, le général Mohammad Hadi Haji Rahimi, et de cinq de leurs officiers qui les accompagnaient.

L'attaque terroriste a suscité une vive condamnation de la part de hauts responsables politiques et militaires iraniens, qui ont juré de « se venger définitivement ».

Lors d'un discours prononcé mercredi à Téhéran après avoir dirigé les prières de l'Aïd al-Fitr, le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que le régime israélien « doit être puni et sera puni » pour la frappe meurtrière contre les locaux diplomatiques iraniens.

Le Leader a ajouté : « Le régime sioniste maléfique a commis une autre erreur… et c’est l’attaque contre le consulat iranien en Syrie. Le consulat et les missions diplomatiques de tout pays sont considérés comme le territoire de ce pays. Quand ils attaquent notre consulat, cela signifie qu’ils ont attaqué notre sol. »

Dans un communiqué ultérieur, le CGRI a déclaré que ces représailles intervenaient après 10 jours de « silence et de négligence » de la part des organisations internationales, en particulier du Conseil de sécurité des Nations Unies, pour condamner l'agression israélienne ou punir le régime conformément à l'article 7 de la Convention. la Charte des Nations Unies.

L'Iran a ensuite eu recours à des frappes de représailles, a ajouté le CGRI, "en utilisant ses capacités de renseignement stratégique, ses missiles et ses drones" pour attaquer "les cibles de l'armée terroriste sioniste dans les territoires occupés, les frappant et les détruisant avec succès".

Dans le même temps, le communiqué avertit les États-Unis – le plus grand partisan du régime israélien – que « tout soutien ou participation visant à nuire aux intérêts de l'Iran entraînera une réponse décisive et regrettable de la part des forces armées de la République islamique ».

"En outre, l'Amérique est tenue pour responsable des actions perverses du régime sioniste, et si ce régime assassin d'enfants n'est pas maîtrisé dans la région, il en subira les conséquences", note le communiqué.

Le CGRI a conclu sa déclaration en mettant en garde les pays tiers contre toute utilisation de leur sol ou de leur espace aérien pour des attaques contre la République islamique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV