Les instituts de sondage français ont rarement osé mener des enquêtes sur la Palestine. Cependant, après six mois d’une guerre génocidaire à Gaza, un nouveau sondage montre un changement radical de l’opinion publique française contre Israël.
Depuis octobre 2023, le soutien au projet israélien d'élimination du Hamas a chuté de 65 % à 56 % dans l’opinion publique française, tandis que la condamnation de la guerre israélienne a bondi de 35 % à 44 %.
En raison de la généralisation de l’islamophobie, la France est devenue un pays ardemment prosioniste. Cependant, les sondages font part de l’éventuelle division de la nation française sur le soutien à la Palestine.
Ici en France, nous avons beaucoup de stars et d’acteurs arabes et musulmans qui ne disent pas un mot sur la Palestine et qui ne soutiennent pas ouvertement la cause palestinienne.
C’est dommage car ils pourraient avoir un gros impact sur le public français.
Au lieu de cela, ils ont fermé leurs bouches.
Un citoyen français
A leur retour à Khan Younès, deuxième plus grande ville de Gaza, après six mois de guerre, les habitants ont trouvé une cité "fantôme".
Israël a tué en martyr plus de 34 000 personnes et en a blessé au moins 80 000 autres à Gaza, en Cisjordanie occupées et au Liban.
La famine touche la moitié des 2,2 millions de Gazaouis, tandis qu’environ deux tiers des bâtiments de l'enclave assiégée ont été réduits en ruines.
Cette guerre doit vraiment cesser.
Les gens oublient que les Palestiniens sont des humains comme tout le monde. Ce sont des choses tout simplement horribles qui se produisent pour les femmes et les enfants.
Et la paix doit être établie.
Un autre citoyen français
Après six mois, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a finalement pris position sur cette horrible invasion, appelant à l’arrêt de toutes les ventes d’armes à Israël et à ce qu’il soit tenu responsable de ses crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.
De nombreux experts attribuent le changement d’opinion publique occidentale à l'encontre d'Israël non pas aux médias mainstream ou à des politiciens courageux, mais aux images horribles et déchirantes diffusées sur les réseaux sociaux ou des médias alternatifs ; des images longtemps censurées du coût humain du soutien des pays occidentaux à Tel-Aviv.