Des Hackers ont réussi à s'introduire dans les systèmes du ministère de la Guerre du régime israélien, proposant de vendre des données volées à moins que le régime ne libère des centaines de prisonniers palestiniens.
Le groupe qui se fait appeler « NetHunter » a affirmé avoir pénétré les systèmes du ministère de la Guerre de l’entité sioniste dans un message vidéo publié sur la chaîne Telegram.
Suite à cette annonce, des sources sécuritaires israéliennes ont confirmé, qu'il y avait bien eu « une brèche » dans les ordinateurs du ministère, a rapporté mardi 9 avril, le quotidien Israel Hayom.
Le groupe a précisé avoir réussi à accéder à des « documents classifiés » appartenant au ministère, ainsi qu'à des documents concernant les accords de coopération entre le régime et d'autres États.
La cyberattaque a également révélé des données concernant des « officiers supérieurs israéliens » et les troupes du régime.
Le groupe NetHunter a annoncé avoir mené ces cyberattaques comme « une réponse à une partie des crimes sionistes ». Et de souligner : « Nous dévoilerons ces crimes et présenterons au monde certains des alliés et complices d'Israël ».
Le groupe a menacé le régime israélien de vendre ces informations aux « États pro-palestiniens » si le régime refusait de libérer jusqu'à « 500 prisonniers palestiniens ».
Selon le journal israélien, les données comprennent des informations sur « des communications et des commandes », que les pirates ont proposées à la vente pour 50 bitcoins (environ 3,45 millions de dollars).
En novembre dernier, un autre groupe de hackers pro-palestiniens, se faisant appeler « Cyber Toufan », avait de la même manière attaqué le ministère, et avait ensuite déversé d'énormes quantités de données volées sur son propre compte Telegram.
Ils avaient déclaré à l'époque que les données incluaient les noms des troupes actives et réservistes de l'armée israélienne.