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Le prisonnier Walid Daqqa, atteint d'un cancer, décède dans une prison israélienne

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Walid Daqqa, un prisonnier palestinien atteint d'un cancer décède dans une prison israélienne. (Photo via les réseaux sociaux)

Une organisation de défense des droits indépendante et non gouvernementale a déclaré que le prisonnier palestinien Walid Daqqa, atteint d'un cancer, est décédé des suites de complications médicales résultant de plusieurs décennies de détention dans les prisons du régime occupant.

La Société des prisonniers palestiniens (SPP) a annoncé dimanche dans un communiqué que Daqqa, 62 ans, avait perdu la vie au centre médical Shamir, anciennement centre médical Assaf Harofeh, situé à 15 kilomètres au sud-est de Tel-Aviv.

L'état de santé du prisonnier palestinien décédé s'est considérablement détérioré depuis mars 2023 après qu'il a été transporté à l'hôpital, souffrant d'une grave pneumonie et d'une insuffisance rénale aiguë.

Un an plus tôt, Daqqa avait reçu un diagnostic de myélofibrose – une forme rare de cancer de la moelle osseuse qui perturbe la production normale de cellules sanguines par l'organisme.

En avril 2022, il a subi une opération chirurgicale aux poumons à l’hôpital Barzilai d’Ashkelon, suite à une forte dégradation de son état. Une grande partie de son poumon droit a été retirée. Il avait subi un accident vasculaire cérébral un mois plus tôt, selon Addameer, un groupe de défense des droits des prisonniers palestiniens

Daqqa a été arrêté le 25 mars 1986 avec un groupe de ses camarades pour avoir participé à une opération de la Résistance palestinienne visant un soldat israélien. Pour cela, ils ont tous été condamnés à la prison à vie. Il était l’un des détenus les plus longtemps emprisonnés dans les centres de détention israéliens.

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Des centaines de détenus se trouvent derrière les barreaux dans le cadre de la détention administrative.

Les organisations de défense des droits de l'homme affirment qu'Israël viole tous les droits et libertés accordés aux prisonniers par la Quatrième Convention de Genève. Elles affirment que la détention administrative viole leur droit à une procédure régulière dans la mesure où les preuves sont cachées aux prisonniers alors qu'ils sont détenus pendant de longues périodes sans être inculpés, jugés ou condamnés.

Les détenus palestiniens ont continuellement recours à des grèves de la faim illimitées pour tenter d'exprimer leur indignation face à leur détention.

Les autorités pénitentiaires israéliennes maintiennent les prisonniers palestiniens dans des conditions déplorables, sans normes d'hygiène appropriées. Les détenus palestiniens ont également été soumis à des actes de torture, de harcèlement et de répression systématiques.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV