Des familles des captifs israéliens détenus dans la bande de Gaza se sont rassemblées devant l’ambassade du Qatar à New York, appelant Doha à aider à la libération des captifs, a rapporté l’agence de presse palestinienne, Sama.
Vu l’indignation croissante face au refus du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’accepter un accord visant à mettre fin aux hostilités à Gaza et à libérer les captifs israéliens, des familles des captifs se sont rassemblées, le vendredi 5 avril, devant l’ambassade du Qatar à New York aux États-Unis. Elles ont appelé Doha qui joue un rôle de médiateur dans les négociations entre les deux parties du conflit, à aider à la libération de leurs proches.
Selon le rapport, les manifestants ont appelé à « aider à la réalisation de l’accord [de l’échange des captifs] ».
Israël a lancé une guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené l'opération-surprise Tempête d'Al-Aqsa contre le régime usurpateur en représailles à des décennies d'atrocités contre le peuple palestinien.
Après 45 jours de guerre dans la bande de Gaza, une trêve temporaire a été conclue le 22 novembre dernier, permettant l'échanges de plusieurs prisonniers. Le Hamas a conditionné la libération de tous les captifs à la cessation de la guerre à Gaza.
Cependant, Netanyahu rejette tout accord avec le Hamas pour la libération des captifs. Il a encore rejeté les conditions présentées par le Hamas pour mettre fin au conflit.
Près de six mois après le début de l'offensive contre la bande de Gaza, le régime de Tel-Aviv n'a cependant pas réussi à atteindre ses objectifs, à savoir « anéantir le Hamas » et retrouver le lieu de détention des captifs israéliens, bien qu'il ait tué plus de 33 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.