Les familles des captifs israéliens détenus dans la bande de Gaza assiégée ont demandé à l’armée sioniste de se retirer de l’enclave et d’accepter les conditions d’échanges de prisonniers imposées par la Résistance.
Se référant au communiqué dans lequel l’armée israélienne reconnaît n’avoir pas atteint ses objectifs de guerre, ces familles se demandent désormais pourquoi les autorités de Tel-Aviv insistent encore sur la poursuite de la guerre.
Les proches des captifs ont exigé un accord avec la Résistance palestinienne sur l’échange de prisonniers et déclaré que le cabinet de Benyamin Netanyahu n’accorde pas d’importance à la vie des prisonniers en mettant leur vie en danger avec la poursuite de la guerre.
« L’armée étant vaincue, il est insignifiant de parler de victoire et nous devons arrêter la guerre en faveur de la libération des prisonniers », ont-elles soutenu.
Le cabinet de Netanyahu cherche à tuer Yahya al-Sanwar, le leader du Hamas à Gaza. À ce sujet, les familles des captifs se sont adressées au Premier ministre du régime israélien en soulignant que « 136 captifs sont toujours détenus, parce que vous n’avez pas renoncé à ce souhait ».
Elles ont continué samedi, depuis quelques jours, le blocage de la voie menant à la résidence du Premier ministre israélien dans le nord des territoires occupés. Elles disent poursuivre le sit-in jusqu’au retour de leurs enfants.
Les demandes des Israéliens à l’armée d’occupation d’accepter la défaite et de se retirer de Gaza se sont multipliées ces dernières semaines.
Pour de nombreux autorités et experts israéliens, l’insistance de Netanyahu sur la poursuite de la guerre s’explique par son inquiétude de l’effondrement de son cabinet après un cessez-le-feu.