Le leader d’Ansarallah au Yémen dénonce l’approvisionnement ininterrompu en armes des États-Unis au régime israélien, qui mène une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, qualifiant d’hypocrite l'appel de Washington à une trêve.
Abdel Malik al-Houthi a fait ces remarques, jeudi 4 avril, lors d'un discours télévisé.
« Cette semaine, les Américains ont annoncé de nouvelles livraisons d’armes et d’équipements d’une valeur de plusieurs milliards de dollars pour soutenir l’ennemi israélien », a-t-il déclaré, ajoutant : « Les médias américains confirment qu’Israël a reçu la plus grande aide militaire depuis la Seconde Guerre mondiale. »
À la fin du mois dernier, le Washington Post a rapporté que l’administration du président américain Joe Biden avait autorisé le transfert à Israël de bombes et d’avions d’une valeur de plusieurs milliards de dollars en quelques jours.
La nouvelle livraison d’armes comprenait plus de 1 800 bombes, a précisé le quotidien, citant des responsables du Pentagone et du département d'État.
Des rapports indiquent que Washington a discrètement vendu plus de 100 armes à Tel-Aviv depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime sioniste a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza en réponse à une opération de représailles menée par le Hamas.
À ce jour, plus de 33 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués dans cette brutale attaque militaire.
Ansarallah a déclaré : « Les accords annoncés ne représentent qu’une petite partie des armements que l’Amérique fournit à l’ennemi criminel israélien. »
Le leader d’Ansarallah a noté que le flux constant d’armes des États-Unis vers le régime israélien – qui survient alors que Washington appelle à un cessez-le-feu à Gaza – « révèle l’hypocrisie américaine ».
Ailleurs, dans ses remarques, le responsable yéménite a annoncé que le pays poursuivrait ses opérations pro-palestiniennes, contre les navires liés au régime sioniste.
« Notre front au Yémen poursuit ses opérations militaires en mer Rouge, d'Oman et même jusqu'à l'océan Indien », a-t-il averti.
« Le nombre total de navires ciblés a atteint 90 », a-t-il précisé, soulignant que les États-Unis et le Royaume-Uni, avaient « reconnu leur totale incapacité à arrêter les attaques ».