Le Hezbollah libanais a mené, ce jeudi 4 avril, une attaque contre le quartier général du commandement du bataillon Liman du régime sioniste.
La Résistance islamique du Liban a annoncé que ses combattants avaient ciblé le quartier général de commandement du bataillon Liman du régime sioniste dans la région de Galilée occidentale, dans le nord de la Palestine occupée.
Le Hezbollah libanais a également déclaré avoir ciblé avec des missiles le lieu de rassemblement des soldats israéliens dans la base de Jal al-Alam.
Selon des médias du régime sioniste, des sirènes d'alerte rouge ont été activées à Betzet et à Shlomi alors que des explosions ont été entendues dans ces deux colonies israéliennes.
Côté israélien, les avions de combat ont bombardé la ville de Yaroun dans le sud du Liban et les alentours des villes d'Ainatha et Maroun al-Ras.
Un jour après que le régime a commencé sa guerre génocidaire contre Gaza, le 7 octobre, le Hezbollah libanais a été le premier groupe de l'axe de la Résistance à se joindre officiellement à l'opération palestinienne de la Tempête d'Al-Aqsa. Depuis, les tensions se sont intensifiées le long de la frontière entre le Liban et le nord des territoires palestiniens occupés.
En outre, les autorités sionistes ont évoqué la possibilité de lancer des attaques massives contre le Liban, ajoutant une dimension alarmante à la situation déjà tendue.
Les conflits entre les deux camps ont pris une tournure plus intense après les attaques perpétrées par le régime sioniste contre des civils au Liban, ainsi que les tirs de roquettes et de missiles du Hezbollah sur les positions et les bases du régime sioniste.
Les médias israéliens ont signalé que suite à l'éclatement de l’opération Tempête d’Al-Aqsa et aux tirs de roquettes en provenance du sud du Liban vers Israël, un certain nombre d'officiers et de soldats israéliens ont été tués. De plus, des dizaines de bases militaires israéliennes ont été prises pour cible par le Hezbollah.
Les attaques répétées du Hezbollah contre les positions militaires et les bases israéliennes ont contraint le cabinet extrémiste de Benjamin Netanyahu à organiser l'évacuation de milliers de colons de la partie nord de la Palestine occupée. Face à cette situation de danger, certains colons ont également décidé de fuir la région par leurs propres moyens pour garantir leur sécurité.
Les médias israéliens ont révélé que les colons sionistes en question ne désiraient pas rentrer chez eux, pointant du doigt l'indifférence du cabinet de Netanyahu à leur égard, les laissant ainsi dans une situation d'abandon.