Le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, a déclaré que les États-Unis avaient envoyé un message à l'Iran l'exhortant à ne pas cibler les bases et les forces américaines après que le régime israélien a attaqué la section consulaire iranienne à Damas, capitale syrienne.
S'exprimant lors d'un point de presse mercredi, Miller a affirmé que le message indiquait que les États-Unis « n'étaient pas impliqués » dans les frappes aériennes meurtrières de lundi contre la section consulaire de l'ambassade d'Iran à Damas.
« Je dirai simplement que nous avons fait savoir très clairement aux Iraniens que nous n'étions pas impliqués dans cette frappe, que nous n'en étions pas au courant à l'époque, et nous les avons avertis de ne pas utiliser cette attaque comme prétexte pour attaquer des installations ou du personnel américains », a-t-il déclaré.
A la question de savoir si les messages étaient transmis à l'Iran par un intermédiaire, il s’est exprimé en ces termes : « Nous avons la capacité d'envoyer des messages, des messages très clairs, à l'Iran, à la fois directement et indirectement, et nous le faisons lorsque cela est dans notre intérêt. »
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Lundi après-midi, des avions militaires israéliens ont bombardé le consulat iranien, situé à côté du bâtiment de l'ambassade dans le quartier de Mezzeh à Damas.
Le raid aérien a tué 13 personnes dont sept membres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) qui effectuaient une mission consultative en Syrie.
Les responsables iraniens se réservent le droit de riposter fermement au crime israélien.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que le plus grand soutien d'Israël, les États-Unis, devrait être reconnu comme « responsable » de l'attaque terroriste qui a violé toutes les conventions internationales.
