Al-Mayadeen fait part de l’explosion d’une voiture piégée dans un marché dans le nord de la Syrie, affirmant que l'attaque a été menée par deux individus.
Le correspondant d'Al-Mayadeen en Syrie a rapporté que dix personnes avaient été tuées jusqu'à présent dans l'explosion d'une voiture piégée au milieu d'un marché populaire dans la ville d'Azaz, située en banlieue septentrionale d'Alep (nord de la Syrie) et contrôlée par les éléments terroristes de la soi-disant Armée nationale syrienne (ANS) soutenue par la Turquie.
Des troubles ont été signalés dans les zones contrôlées par des groupuscules armés pro-turcs dans le nord de la Syrie.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), l’ONG basée en Angleterre, l’explosion à Azaz a causé des « dégâts importants » et déclenché un incendie. Le bilan est provisoire, selon la même source.
Le 8 mars, le correspondant d'Al-Mayadeen a rapporté que de violents affrontements avaient éclaté dans la banlieue nord d'Alep entre les paramilitaires des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis et les éléments armés liés à l'ANS dans les villes syriennes d'Azaz et d'Afrin.
Les membres de l'ANS ont annoncé avoir déjoué deux tentatives d'infiltration des paramilitaires proches des FDS dans l'axe Borj Haydar, en banlieue nord-ouest d'Alep, et dans l'axe sud d'Azaz, en banlieue nord de la ville syrienne.
Le ministère syrien de la Défense avait signalé le 29 mars une frappe aérienne israélienne en provenance d'Athriya, au sud-est de la province d'Alep, vendredi à l’aube contre la banlieue d'Alep, au nord de la Syrie. Cette attaque a coïncidé avec un raid de drone mené par des groupuscules terroristes depuis Idlib et la banlieue occidentale d'Alep.
Samedi, le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné le raid qui avait laissé des dizaines de morts et de blessés parmi les civils et les militaires syriens.
